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La Société française à la fin des années 1990 et au début des années 2000 a aidé le constructeur automobile japonais Nissan à sortir d'une situation financière difficile grâce à un important capital investissement et à la formation d'une alliance. Désormais, Renault détient 43% du capital de son partenaire japonais. Cependant, Nissan ne détient qu'une participation de 15% dans la société française et n'a aucun droit d'influencer ses décisions.
Par ailleurs, Renault envisage désormais de transférer la fabrication de véhicules électriques à une société distincte. Un secteur extrêmement important pour la société française, qui se livre à une concurrence féroce sur le marché européen avec Tesla et Volkswagen. Pour démarrer le projet, Renault a besoin du soutien financier de Nissan dans la nouvelle société. Cependant, la société japonaise, note Nikkei, ne manifeste pas un grand intérêt pour cette proposition, car elle ne considère pas le marché européen comme d'importance stratégique.
Et cette réticence crée les conditions d'une négociation réussie avec son partenaire français Renault qui, selon l'agence Bloomberg, est déjà en principe disposé à réduire sa participation dans Nissan.
TASS/VNA/CVN