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Super Mario débarque sur iPhone, le 15 décembre. |
Nintendo a grimpé de plus de 5% dans la matinée avant de terminé en fin de journée sur un gain de 2,77% à 25.550 yens. Les investisseurs avaient déjà salué le 8 septembre, par un bond de 13%, l'arrivée prochaine du plombier moustachu à casquette rouge sur les smartphones d'Apple ainsi que sur les tablettes iPad.
"Le premier jeu sur mobile mettant en scène un des personnages de jeu vidéo les plus emblématiques de tous les temps sera mis en vente le 15 décembre", s'est félicitée la firme de Kyoto dans un communiqué.
Le téléchargement sera gratuit, mais il faudra ensuite débourser 9,99 dollars (prix aux États-Unis) pour obtenir "un accès illimité". Le titre sera lancé dans 151 pays et régions en plusieurs langues (anglais, japonais, français, mais aussi russe, chinois...).
"C'est une excellente stratégie" tarifaire, a estimé pour l'agence Bloomberg News Neil Campling, analyste chez Northern Trust Capital Markets. C'est le prix d'un abonnement mensuel à Netflix ou Spotify et c'est beaucoup moins cher qu'un jeu traditionnel sur console, souligne-t-il.
Nintendo se distingue ainsi des autres jeux sur mobile à succès comme "Clash of Clans" (du concepteur finlandais Supercell qui, au lieu d'un prix fixe, propose aux joueurs d'acheter des accessoires virtuels, ce qui peut s'avérer très onéreux.
Développé sous la direction du créateur de Mario, Shigeru Miyamoto, Super Mario Run signe une rupture pour Nintendo, longtemps réticent à s'embarquer dans l'univers des mobiles malgré une concurrence de plus en plus féroce.
Ce tournant avait été amorcé un peu plus tôt cette année par la sortie en mars d'une application pour smartphone, Miitomo, puis par la frénésie Pokemon Go, jeu développé par une autre société (le studio américain Niantic) qui permet de capturer sur son téléphone les "monstres de poche" inventés par Nintendo il y a 20 ans.
L'action Nintendo s'est envolée de plus de 50% depuis début 2016, reflet de l'enthousiasme des investisseurs qui espèrent une renaissance du groupe, dont les recettes annuelles ont été divisées par quatre depuis ses plus belles années en 2008/2009.