>>Au moins 52 morts dans un attentat au Pakistan
Un policier indonésien monte la garde près de l'église Oikume Church attaquée au cocktal molotov à Samarinda, à Kalimantan, le 13 novembre |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Agée de deux ans, Intan Olivia Marbun figurait parmi les quatre petits enfants touchés dans l'attaque perpétrée dimanche 13 novembre par un homme circulant à moto, portant un tee-shirt estampillé "jihad". Il a lancé son cocktail molotov contre cette église dans la province de Kalimantan, partie indonésienne de l'île de Bornéo.
Au moment de l'attaque, les enfants, âgés de deux à quatre ans, jouaient sur le parking de l'église dans la ville de Samarinda. Marbun a été gravement brûlée "et les médecins n'ont malheureusement pas pu la sauver, elle est morte ce matin" lundi 14 novembre, a déclaré un porte-parole de la police locale, Fajar Setiawan. Les autres enfants, qui souffrent de blessures moins graves, sont toujours hospitalisés.
L'auteur présumé de l'attaque a été arrêté. Il s'agit d'un homme de 32 ans qui a déjà purgé une peine de prison pour son implication dans un projet d'attentat à la bombe en 2011 contre des personnalités, dont des prédicateurs musulmans modérés et le chef de l'anti-terrorisme, selon la police.
Cette agression constitue l'attaque la plus récente contre une minorité religieuse en Indonésie, pays d'Asie du Sud-Est qui compte aussi de nombreux chrétiens, hindous et bouddhistes.
En août, un adolescent qui se disait obsédé par l'organisation jihadiste État islamique (EI) avait poignardé un prêtre dans une église et tenté de faire exploser une bombe artisanale.