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Parmi les villes les plus vidéosurveillées de France, Nice s'est aussi dotée d'une salle de vidéoprotection 100% dédiée à la surveillance des écoles, en plus d'alarmes anti-intrusion, de boutons d'alertes et badges d'accès. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le ministre nous a donné son feu vert pour une expérimentation qui permette dans les prochaines semaines de mettre en place ce dispositif", a indiqué M. Estrosi, qui accompagnait Jean-Michel Blanquer durant une visite à Nice.
Dans l'entourage du ministre, on a précisé qu'il ne s'agissait pas d'un "feu vert" de Jean-Michel Blanquer, qui a simplement "pris acte de l'expérimentation" qui relève d'une compétence municipale.
Dans la matinée, M. Blanquer avait souligné l'importance des enjeux de sécurité dans l'Éducation, remarquant qu'il y avait "une sensibilité particulière à Nice, tout à fait compréhensible".
La proposition de M. Estrosi de poster un policier armé dans chaque école avait été rejetée par la précédente ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem et critiquée par la fédération de parents d'élève FCPE, et des syndicats enseignants.
M. Blanquer estime pour sa part que c'est "intéressant de voir ce qu'une telle mesure peut donner dès lors que le policier est non armé, bien entendu". "Notre objectif est d'avoir à Nice, comme dans d'autres endroits de France, des expérimentations sur différents sujets, pas seulement la sécurité", a-t-il dit.
"Le principe est surtout d'avoir un policier (...) qui puisse être un relais direct avec la police nationale et le centre de supervision urbaine" (vidéosurveillance), a expliqué Christian Estrosi qui a rappelé que la mairie avait massivement recruté pour avoir 110 policiers municipaux supplémentaires.
L'entourage du maire a précisé que le dispositif serait "mis en place à la rentrée prochaine, en accord avec les directeurs", dans "deux ou trois écoles" choisies avec l'État.
Depuis la rentrée 2016 qui a suivi l'attentat sur la Promenade des Anglais ayant fait 86 morts le 14 juillet, Nice a mis en place un service de vigile devant chaque école, remplacé depuis par un policier.
Parmi les villes les plus vidéosurveillées de France, Nice s'est aussi dotée d'une salle de vidéoprotection 100% dédiée à la surveillance des écoles, en plus d'alarmes anti-intrusion, de boutons d'alertes et badges d'accès. Certaines écoles sont aussi dotées d'un dispositif de caméras capables de visionner l'intérieur des écoles en cas d'alerte.