C'est la musique qui a permis à quelqu'un ayant du sang vietnamien, née en France et ne parlant pas vietnamien, de connaître et d'aimer son pays d'origine. Un homme qui allie jazz aux airs folkloriques du Vietnam, un nouveau "jazz fusion" qui permet au monde de découvrir un riche aspect de ce pays. Ce retour du musicien prodige Nguyên Lê a été marqué deux concerts les 25 et 27 décembre à Hanoi et à Hô Chi Minh-Ville.
"Auparavant, je jouais en me fondant sur la musique traditionnelle du Vietnam. En effet, il y a sept ans lors de mon premier retour, j'étais accompagné de mon groupe, de sorte que je n'ai pas travaillé avec des musiciens vietnamiens. Aujourd'hui, c'est chose réparée et je suis fier de les avoir rencontré car je suis d'origine vietnamienne", a déclaré Nguyên Lê. Pour lui, le pôle de la musique dans le monde a longtemps été la musique européenne et américaine "mais, désormais, toutes les cultures ont l'opportunité de faire valoir leurs traditions et couleurs musicales. Et pour nous, la tâche est de promouvoir à l'étranger celles du Vietnam".
Avant ces deux concerts de jazz à Hanoi et à Hô Chi Minh-Ville, Nguyên Lê a travaillé avec des artistes vietnamiens et non des moindres : la diva My Linh, le chanteur Tùng Duong, le groupe Anh Em... "Pour une première collaboration avec Nguyên Lê pour interpréter des oeuvres de jazz, j'en conserve des souvenirs comme une expérience intéressante", a déclaré My Linh.
Quê Anh/CVN