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Des visiteurs admirent la vue depuis le 86e étage de l'Empire State Building à New York, le 9 novembre. |
Le 8 novembre, les États-Unis ont fini par lever leur "interdiction de voyage" aux visiteurs étrangers "non essentiels" en provenance d'une trentaine de pays, dont ceux de l'espace européen Schengen, du Royaume-Uni, de Chine, d'Inde ou de Russie. A la condition d'être complètement vaccinés.
Et depuis quelques jours, l'île de Manhattan - poumon économique mondial et aimant touristique international - est nettement plus animée, avec une amorce de retour des Européens.
À l'instar d'Eglantine Lasserre, une Bordelaise de 40 ans, qui, dès lundi, a pris le premier avion depuis la France : "New York a toujours été un rêve. Quand j’ai entendu parler de la réouverture des frontières, j’ai sauté sur l’occasion et suis arrivée directement le 8 novembre", raconte-t-elle tout sourire, au milieu du célébrissime décor d'écrans géants publicitaires de Times Square.
Mosaïque urbaine
Alexis Maynier aussi, un agriculteur de 33 ans dans l'Aveyron, déambule pour la toute première fois sur Broadway, la 5ème Avenue et dans les méandres de Central Park, sous le ciel bleu azur et la belle lumière d'automne de la côte Est des États-Unis.
Avec sa femme Camille, ils se sont sentis "beaucoup contraints" par près de deux années de pandémie en France, ont eu "envie de reprendre des activités plus normales et de profiter" de l'incroyable mosaïque urbaine que forment New York et ses cinq arrondissements (Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island).
De fait, le "tourisme est le moteur économique" de la plus grande ville des États-Unis , souligne Chris Heywood, vice-président de NYC & Company, l'office de tourisme de la ville.
En 2019, New York avait accueilli "66,6 millions de visiteurs" américains et étrangers, représentant un poids économique de "70 milliards d’USD" et de "403.000 emplois", détaille pour l'AFP le responsable, dans une métropole de plus de huit millions d'habitants et dont le budget municipal tutoie les 100 milliards d’USD.
Avec "8,5 millions de visiteurs internationaux" espérés en 2022, Chris Heywood reconnaît que New York aura besoin de "quelques années pour être pleinement de retour" dans la compétition touristique mondiale face à Paris, Londres ou Rome. "Nous tablons sur la fin de 2024 pour retrouver les niveaux de 2019", prédit-il.
AFP/VNA/CVN