>>La Bourse de Paris souffle (-0,06%) après un nouveau record en séance
>>La Bourse de Paris poursuit son ascension et bat de nouveaux records
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a grappillé 1,89 point à 7.045,16 points, à un cheveu de son record à la clôture, établi lundi 8 novembre (7.047,48 points). Mardi 9 novembre, il avait perdu 0,06%.
La cote parisienne a évolué la majeure partie de la journée en baisse, alors que se sont succédé les indications sur l'inflation dans le monde. Elle est remontée en fin de séance, après l'ouverture des marchés américains.
Le rythme de la hausse des prix a dépassé les anticipations du consensus en Chine comme aux États-Unis, où il a atteint 6,2% sur un an en octobre (+0,9% sur un mois).
Le président américain Joe Biden a affirmé mercredi 10 novembre que sa "priorité absolue" était d'"inverser la tendance de l'inflation".
Le plus souvent, ce chiffre entraîne les marchés à la baisse, car les opérateurs prévoient alors un resserrement de la politique monétaire.
Mais les investisseurs sur les marchés actions "suivent la position de la Fed", à savoir que cette inflation est transitoire et liée à des facteurs externes à la politique monétaire, notamment les goulots d'étranglement au niveau de la production.
Lors de la dernière réunion, début novembre, elle avait affirmé qu'une hausse de ses taux directeurs n'était pas à l'ordre du jour.
Les marchés bénéficient en outre toujours de la bonne tendance des résultats d'entreprises, notamment celui d'Alstom.
Mais la pression pourrait se faire plus forte sur les institutions monétaires. L'or, valeur refuge contre l'inflation, a ainsi gagné plus de 1% après la publication des chiffres aux États-Unis.
Alstom, locomotive du CAC
Le constructeur ferroviaire Alstom a bondi de 9,75% à 35,01 euros, après la publication des résultats semestriels de son exercice décalé 2021-2022.
Le luxe s'inquiète de la Chine
Les données sur l'inflation en Chine ainsi que la résurgence de cas de COVID-19 dans le pays ont perturbé les valeurs du luxe, dépendantes de ce marché.
Kering a reculé de 2,51% à 664,80 euros, Hermès de 0,73% à 1.430 euros et LVMH de 1,23% à 698,60 euros.
Une commande de l'UE dope Valneva
Le laboratoire franco-autrichien Valneva a grimpé de 24,99% à 22,06 euros après l'annonce d'un accord, conclu avec la Commission européenne, allant jusqu'à 60 millions de doses de vaccin contre le COVID-19 d'ici à 2023.
Crédit Agricole ne fait pas assez
Crédit Agricole a vu son bénéfice net grimper de plus de 25% au troisième trimestre 2021 par rapport à la même période en 2020, à 2,22 milliards d'euros. Crédit Agricole a lâché cependant 1,85% à 12,86 euros, bien plus que Société Générale (-0,39% à 29,40 euros). BNP Paribas a fini en hausse de 0,56% à 59,20 euros.
AFP/VNA/CVN