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Le pivot français de Utah, Rudy Gobert, a été intraitable en défense (15 rebonds) lors de la quatrième victoire du Jazz face à Memphis, le 2 juin à Salt Lake City, Utah. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Jazz, Sixers, Hawks ont remporté leur série sur le même score : 4 victoires à 1.
Après la défaite inaugurale face aux Grizzlies, Utah a su se ressaisir et cela a coïncidé avec le retour de blessure du leader offensif Donovan Mitchell, qui a joué les "bons samaritains" depuis.
Sur ce 5e match, remporté 126-110, il a fait encore la démonstration de son efficacité (30 pts, à 11/16 aux tirs, 10 passes, 6 rbds). Et Rudy Gobert, dominateur dans la raquette, a été à l'avenant (23 pts, à 10/13, 15 rbds, 3 contres).
Avec ce duo à plein régime, Utah a été la meilleure équipe de saison régulière et attend désormais de connaître son prochain adversaire, qui pourrait être Dallas, repassé devant les Clippers (3-2) grâce à sa victoire (105-100).
À moins de considérer qu'il soit logique de s'imposer à l'extérieur plutôt qu'à domicile, cette série est imprévisible. Et comme aux matches N°1 et 2, les Mavs ont fait la loi au Staples Center, dans le sillage de Luka Doncic, encore exceptionnel avec 42 points inscrits (14 passes, 8 rbds).
Rondo foudroie Leonard
Dallas a dominé le 1er et le 3e quart-temps, mais a laissé L.A. revenir à hauteur dans les deux autres. Finalement le money-time a souri aux Texans grâce notamment à deux banderilles derrière l'arc de Tim Hardaway Jr (20 pts) et Kristaps Porzingis (8 pts) jusque-là invisible en attaque.
Moins en verve que d'habitude, Kawhi Leonard (20 pts, 7/19 aux tirs) a réussi un panier plus la faute pour revenir à une longueur dans la dernière minute, mais il s'est ensuite entêté à quelques secondes du buzzer pour tenter d'arracher la prolongation, récoltant un regard plein de foudre de Rajon Rondo, dans une scène aussi rare qu'éloquente.
La star des Clippers, Kawhi Leonard (droite), a été moins en réussite lors du match N |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Clippers, qui l'ont fait lors des matches N°3 et 4, devront à nouveau l'emporter vendredi 4 juin à Dallas pour rester en vie, sous peine de subir un énième échec proportionnel à leurs ambitions.
À l'Est, Philly a vaincu Washington (129-112), en s'appuyant sur le shooteur Seth Curry (30 pts, à 10/17 aux tirs) et Tobias Harris (28 pts, 9 rbds).
Derrière eux, quatre joueurs dont Ben Simmons en mode triple-double (19 pts, 11 passes, 10 rbds) ont inscrit entre 10 et 19 unités.
"C'était une belle victoire d'équipe", s'est félicité le coach Doc Rivers. "J'adore la façon dont nous avons joué. Nous avons été menés au début, mais aucune panique ne s'est installée. Les gars étaient persuadés d'être la meilleure équipe aujourd'hui. Ils ont joué avec cette confiance-là."
"Standing ovation"
Pour les Wizards de Bradley Beal (32 pts, 7 rbds) et Russell Westbrook (24 pts, 10 passes, 8 rbds), la saison s'arrête sans surprise à ce stade qu'ils avaient bien peu de chances d'atteindre il y a encore trois mois, avant de réussir une spectaculaire remontée au classement, ponctuée d'un barrage qualificatif remporté contre Indiana.
Les 76ers peuvent être satisfaits de n'avoir pas tremblé en l'absence de Joel Embiid, qui souffre d'une petite déchirure latérale au ménisque du genou droit.
Mercredi 2 juin, Rivers s'est dit "confiant" dans un retour du pivot camerounais durant ces play-offs. Il sait que Philadelphie aura besoin de son candidat au trophée de MVP, pour espérer glaner un titre de champion.
Son prochain adversaire sera Atlanta qui a été une nouvelle fois supérieur à New York (103-89), malgré l'ambiance survoltée du Madison Square Garden.
Trae Young s'est chargé de la refroidir, en délivrant une nouvelle performance décisive (36 pts, 9 passes). En trois matches dans la salle mythique, il a dépassé à chaque fois les 30 points. Seul Michael Jordan avait réussi cela en play-offs.
En face, les Knicks ont manqué d'impact en attaque (37,8% de réussite), malgré les efforts de Julius Randle (23 pts, 13 rbds), sous les yeux de Spike Lee dépité, parti avant la fin du match, contrairement au reste du public qui a offert une "standing ovation" à son équipe de coeur, que personne ne voyait atteindre les play-offs.