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Le meneur de jeu des Golden State Warriors après la victoire de son équipe en finale de la NBA, le 16 juin à Boston. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour ESPN, dans ses prévisions basées sur différents coefficients statistiques, Golden State se battra pour atteindre... les play-offs.
Provocation? Crime de lèse-majesté ? Steve Kerr et ses hommes n'y prêtent pas vraiment attention et, d'une certaine façon, être ainsi sous-estimés leur convient bien. Eux que peu avaient vu revenir en finale au printemps, continueraient volontiers de faire leur le dicton "pour vivre heureux vivons cachés".
Néanmoins, les "Dubs" seront inévitablement attendus au tournant, par une horde de rivaux ambitieux et armés, nommés Clippers, Suns, Lakers, Grizzlies ou Mavericks, pour la seule conférence Ouest.
Leur été fut plutôt calme, après les festivités célébrant l'obtention du 7e titre de leur histoire contre les Celtics, le 4e de l'ère Curry (après 2015, 2017 et 2018) en six finales (2016 et 2019 perdues).
Sur le plan de l'effectif, la confiance a été logiquement maintenue aux stars et cadres formant son ossature. Les départs de Juan Toscano-Anderson, Gary Payton II, Otto Porter Jr. et Nemanja Bjelica ont été comblés par les arrivées du shooteur Donte DiVincenzo et de l'ailier expérimenté JaMychal Green.
Wiseman enfin lancé?
Les joueurs des Golden State Warriors Jordan Poole (droite) et Draymond Green (gauche) lors du dernier match de la finale NBA, le 16 juin à Boston. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais la meilleure "recrue" pourrait être le talentueux James Wiseman, 21 ans, drafté en 2e position en 2020, apte à rejouer après sa blessure au ménisque droit contractée en avril 2021. Sa présence à l'intérieur avec le prometteur Jonathan Kuminga (20 ans) et celles de l'arrière Jordan Poole (23 ans) comme de l'ailier Andrew Wiggins (26 ans) donnent des garanties pour l'avenir.
"Ce qui est notable, c'est la prévalence de la jeunesse dans notre groupe", a souligné Steve Kerr.
"Une fois qu'on met de côté notre cinq majeur et deux remplaçants, nous avons des joueurs de première et deuxième année. C'est excitant mais aussi quelque part décourageant, car on ne peut décemment pas prétendre remporter le championnat", a-t-il ajouté, avec un soupçon de bluff, rappelant qu'il avait "fallu quelques années à Steph (Curry) et Klay (Thompson) pour apprendre à gagner".
La volonté d'en découdre n'en reste pas moins ardente, même si ce dernier, qui a réussi son comeback après deux ans et demi à soigner des ruptures d'un ligament croisé et d'un tendon d'Achille, a subi un contrecoup cet été, dû à un "blocage mental", certes surmonté depuis.
"Je suis très excité à l'idée de défendre notre titre, qui a récompensé tout le travail fourni", a dit son "Splash brother" Stephen Curry, en se rappelant le pain noir mangé lors des trois saisons qui ont précédé, après le départ de Kevin Durant.
Le meilleur scoreur à trois points de l'histoire s'est depuis mué en formidable leader, récompensé par un titre de MVP de la finale en juin, faisant de sa quatrième bague de champion la plus brillante de toutes.
AFP/VNA/CVN