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Francesco Schettino, l'ex-commandant du Costa Concordia, lors de son procès à Grosseto, le 10 février 2015 en Italie. |
L'un des avocats de Francesco Schettino, 56 ans, baptisé "capitaine Couard" par les médias, doit prendre la parole lors de cette audience dont l'ouverture est prévue à 08h00 GMT.
Lors de l'audience du 20 avril, le procureur auprès de la Cour de cassation, Francesco Salzano, avait demandé dans son réquisitoire que soit confirmée la culpabilité de M. Schettino. Il avait toutefois réclamé un renvoi devant une nouvelle cour d'appel estimant que l'ex-commandant devait être condamné à une peine plus lourde que celle de 16 ans infligée, en raison de "circonstances aggravantes" qui devraient être prises en compte.
Le procureur a considéré en l'occurrence que M. Schettino était "conscient" de son comportement coupable et ne méritait pas les circonstances atténuantes dont il avait bénéficié lors de précédents procès.
La justice italienne avait confirmé en appel le 31 mai 2016 la condamnation à 16 ans de prison à l'encontre de l'ex-commandant du paquebot Costa Concordia.
Ce dernier avait été condamné en février 2015 pour homicides, abandon de navire et naufrage par les juges du tribunal de Grosseto (Toscane) où son procès en première instance s'était ouvert en juillet 2013.
Francesco Schettino s'était alors vu infliger une peine de 16 ans et un mois de prison, alors que le parquet avait requis 26 ans de réclusion. En appel, le parquet avait réclamé 27 ans de prison et ses avocats l'acquittement.
Le Costa Concordia, qui naviguait trop près des côtes de l'île toscane de Giglio, avait heurté un rocher dans la nuit du 13 au 14 janvier 2012. Il s'était alors échoué sur des rochers à quelques dizaines de mètres de l'île Giglio avec à son bord 4.229 personnes, dont 3.200 touristes. Trente-deux personnes avaient péri. Son épave en partie immergée a ensuite été renflouée et transportée en juillet 2014 jusqu'au port de Gênes pour y être démantelée.