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Le secrétaire d'État Rex Tillerson lors d'un discours à Fairbanks en Alaska, le 10 mai. |
Le secrétaire d'État Rex Tillerson lors d'un discours à Fairbanks en Alaska, le 10 mai. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le secrétaire d'État Rex Tillerson a expliqué devant le Conseil de l'Arctique réuni en Alaska que Washington n'allait pas se "précipiter" pour réviser sa politique environnementale, le président Donald Trump ayant repoussé à fin mai sa décision sur son maintien au sein de l'accord multilatéral de Paris.
Le chef de la diplomatie américaine a rappelé aux sept autres pays de ce Conseil de l'Arctique (Canada, Russie, Norvège, Danemark, Islande, Suède et Finlande) et aux représentants de peuples amérindiens indigènes que les États-Unis "réexamin(aient) à l'heure actuelle nombre de politiques importantes, notamment l'approche de l'administration Trump sur le changement climatique".
"Nous sommes sensibles au fait que chacun d'entre vous a un point de vue important et vous devez savoir que nous prenons le temps de comprendre quelles sont vos inquiétudes", a promis le nouveau ministre des Affaires étrangères et ex PDG du pétrolier ExxonMobil.
Pontons inoccupés en cale sèche du lac Folsom près de Sacramento en Californie, un lac de barrage quasi asséché le 17 septembre 2015. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Pas de précipitation"
Il assuré que Washington "n'all(ait) pas (se) précipiter pour prendre une décision", mais qu'il allait "travailler pour prendre la bonne décision pour les États-Unis".
Durant sa campagne, Donald Trump, élu sur une plateforme "l'Amérique d'abord", avait promis d'"annuler" cet accord et de mettre fin à la "guerre contre le charbon". Mais depuis, il hésite et a reporté sa décision à la fin du mois de mai.
Il a toutefois signé fin avril un décret ordonnant un réexamen des restrictions imposées par son prédécesseur Barack Obama à l'exploration et à l'exploitation offshore de pétrole et de gaz, notamment en Arctique.
Mais des réunions précédentes du Conseil de l'Arctique et nombre d'études scientifiques ont mis en évidence les dégâts que le réchauffement a déjà infligés aux écosystèmes de l'Arctique.