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À la recherche des victimes sous les décombres à Khan Younis, dans la bande de Gaza. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mohammed Al Ahel, un technicien de laboratoire qui travaillait pour MSF depuis plus de deux ans, a été tué lors d'un bombardement sur le camp de réfugiés qui a entraîné l'effondrement de son bâtiment, tuant des dizaines de personnes, précise MSF dans un message sur son site internet.
"Nos demandes incessantes pour la mise en place d'un cessez-le-feu immédiat sont restées sans réponse et nous répétons que c'est le seul moyen pour éviter d'autres morts dans Gaza et permettre l'arrivée d'une aide humanitaire", ajoute MSF.
Lors d'une conférence de presse mardi 7 novembre à Paris au siège de l'organisation, sa directrice Claire Magone avait déclaré que "la population est exsangue et les secouristes pratiquement impuissants. Face à l'hécatombe, un cessez-le-feu relève de l'urgence vitale".
Le bureau de coordination des affaires humanitaire de l'ONU (OCHA), citant les chiffres du ministère de la santé du Hamas, indique que 192 personnels de santé ont été tués depuis le début de la tension. Parmi eux, au moins 16 étaient en service lorsqu'ils ont été tués, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le conflit a été déclenché il y a un mois par une attaque du Hamas en Israël, qui a tué plus de 1.400 personnes, et pris en otages plus de 241 personnes, emmenées à Gaza.
Plus de 10.300 personnes, en majorité des civils, dont 4.237 enfants, ont péri à Gaza depuis le 7 octobre, selon le bilan mardi du ministère de la Santé du Hamas.
AFP/VNA/CVN