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Des policiers boliviens dans un quartier de Cochabamba, le 8 novembre 2019. |
Photo : Reuters/CVN |
Des heurts ont éclaté entre des policiers anti-émeutes et des manifestants qui cherchaient à s'emparer du siège du Service national des zones protégées (Sernap) et de l'autorité administrative régulant l'exploitation minière en Bolivie, selon des médias locaux.
Après ces affrontements, plusieurs institutions ont été "placées sous protection policière", a déclaré à la presse le vice-ministre de l'Intérieur, Jhonny Aguilera.
La police n'a fait état d'aucun blessé ni d'aucune arrestation.
La Fédération des coopératives minières d'or de Bolivie (Fecmabol), qui a déclaré lundi 6 novembre le début d'une grève illimitée, est venue gonfler les rangs du cortège à La Paz afin d'obtenir une rencontre avec le président bolivien Luis Arce.
Les dirigeants de la Fédération exigent l'octroi de nouvelles licences pour l'exploitation de mines d'or dans des zones forestières qui, selon les écologistes, devraient être protégées. Ils réclament également l'abrogation d'une loi adoptée en mai et prévoyant une taxe de 4,8% sur les ventes brutes.
"Nous n'abandonnerons pas la ville de La Paz tant que nous n'aurons pas atteint nos objectifs", a prévenu le numéro un de la Fédération, Roger Coata.
Le vice-ministre des Mines, Marcelo Ballesteros, a déclaré pour sa part que le gouvernement acceptait d'entamer un dialogue, mais n'a pas indiqué si le président Arce allait ou non recevoir les mineurs.
Selon l'Institut national des statistiques (INE), les exportations boliviennes d'or en 2021 se sont élevées à 53,3 tonnes, pour une valeur de 2,5 milliards d'USD.
AFP/VNA/CVN