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Manifestation de militants de Greenpeace et d'autres ONG devant le ministère de la Transition écologique, le 6 novembre à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les militants écologistes ont symboliquement muré à l'aide de parpaings l'entrée des ministères, boulevard Saint-Germain, des grimpeurs déployant devant leur porche des banderoles portant les inscriptions "Fermé pour inaction climatique" ou "ministère de la trahison écologique".
Repoussés par les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène, ils brandissaient également des pancartes pour dénoncer la relance du nucléaire par le gouvernement ou le recours encore massif aux énergies fossiles avec des slogans comme "le nucléaire ne sauvera pas le climat" ou "ni pétrole, ni charbon, ni gaz, non aux projets fossiles".
"On est là, devant ce ministère, pour sonner l'alarme, pour alerter sur le fait que des décisions très importantes pour nous et pour les générations futures sont en train d'être prises" et "ne sont pas les bonnes", s'est insurgée Pauline Boyer, chargée de campagne sur la transition énergétique pour Greenpeace.
Il s'agit de "se faire entendre d'un gouvernement et d'Emmanuel Macron qui sont sourds aux appels des scientifiques et des citoyennes et des citoyens", a renchéri Gaëlle Nourry-Gardien, porte-parole de l'association ANV-COP21.
Les ONG Alternatiba Paris, ANV-COP21, Dernière rénovation, Extinction Rebellion Île-de-France, Greenpeace France, Les Amis de la Terre, Réseau "Sortir du nucléaire" et 350.org participaient à cette action.
AFP/VNA/CVN