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Un navire avec des migrants à bord à la dérive sur la Méditerranée. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour dissuader les demandeurs d'asile sans perspective de rester dans le pays, l'Allemagne doublera à 36 mois le temps d'attente des demandeurs d'asile avant de recevoir pleinement les avantages sociaux. En outre, des cartes de paiement spéciales remplaceront les dons d'espèces pour restreindre ces fonds à des achats spécifiques.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié cet accord avec les États fédérés de "moment vraiment historique". Tous les niveaux de gouvernement ont réussi à "travailler ensemble en étroite collaboration", a-t-il déclaré mardi 7 novembre.
Pour alléger son fardeau financier, l'Allemagne restructure actuellement son cadre financier de financement aux réfugiés. Au lieu de verser un montant global, le gouvernement versera un montant fixe unique par demandeur d'asile à partir de l'an prochain.
En combinaison avec les économies tirées de la réduction du nombre de demandeurs et à la réduction des aides, ces mesures devraient permettre un allègement de la charge financière totale en 2024 de 3,5 milliards d'euros (environ 3,7 milliards d'USD), selon le gouvernement.
Dans sa lutte contre les migrations clandestines, l'Allemagne a mis en place le mois dernier des contrôles d'identité intensifiés à ses frontières avec la Pologne, la République tchèque et la Suisse.
D'un autre côté, l'Allemagne est confrontée à une pénurie massive de main d'œuvre qualifiée, rendant ce pays à la population vieillissante dépendant de l'immigration. Selon l'Institut de recherche sur l'emploi, cette pénurie pourrait atteindre sept millions de travailleurs d'ici à 2035 si des contre-mesures suffisantes ne sont pas prises.
Xinhua/VNA/CVN