>>Mondiaux de ski alpin : Pinturault battu d'un souffle par Schwarz dans le combiné
La joie des Norvégiens Sebastian Foss-Solevaag, Thea Louise Stjernesund, Fabian Wilkens Solheim et Kristina Riis-Johannessen, médaillés d'or du parallèle par équipe mixte aux Championnats du monde, le 17 février à Cortina d'Ampezzo (Italie). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Norvégiens (Thea Louise Stjernesund, Sebastian Foss-Solevaag, Kristina Riis-Johannessen et Fabian Wilkens Solheim) ont dominé le Japon en 8es, les États-Unis en quarts puis ont créé la surprise contre la Suisse en demi-finales avant de battre la Suède (Estelle Alphand, Kristoffer Jakobsen, Sara Hector et Mattias Roenngren) en finale.
C'est le premier titre pour la Norvège sur ce format proposé pour la 8e fois aux Mondiaux.
La Suisse (Wendy Holdener, Sandro Simonet, Camille Rast et Semyel Bissig), tenante du titre, a été dominée par l'Allemagne (Emma Aicher, Stefan Luitz, Andrea Filser et Alexander Schmid) dans la petite finale.
Sur ce format, les équipes s'affrontent en match à élimination directe avec quatre duels (deux masculins, deux féminins). Trois victoires offrent la qualification. En cas d'égalité (deux victoires partout) les équipes sont départagées à l'addition des temps des manches qu'elles ont remporté.
Comme la veille sur le parallèle individuel, largement critiqué, le parcours rouge était largement plus rapide que le parcours bleu. À partir des quarts de finale, le rouge a été gagnant 30 fois sur 32.
La répartition des parcours était équitable (deux passages sur chaque parcours par équipe), l'intérêt a donc rapidement été d'être le plus rapide possible sur le rouge, où la victoire était quasiment assurée, laissant au skieur sur le bleu un rôle de figurant.
En finale, le jury a estimé que Jakobsen avait gêné Foss-Solevaag lors de leur duel, faisant remonter les deux skieurs pour un nouvel affrontement décisif remporté par le Norvégien.
La France avait décidé de ne pas s'aligner, décision surprenante pour une nation forte du ski alpin, invoquant un calendrier trop serré et un manque de densité pour aligner une équipe compétitive.