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Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont battu leur propre record du monde de danse rythmique aux Championnats du monde de patinage artistique, le 25 mars à Montpellier |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Reçus dans la patinoire montpelliéraine par une chaleureuse ovation du public venu en nombre, Papadakis et Cizeron, dont on ignore encore quelle suite ils donneront à leur carrière à l'issue de cette saison olympique, à 26 ans pour elle, et 27 ans pour lui, ont dominé la danse rythmique avec 92,73 points. Presque deux points au-dessus de leur précédent record du monde, établi aux JO-2022 (90,83).
Avant la danse libre samedi soir 26 mars, le podium provisoire est 100% Montréal - comprendre de l'école où s'entraînent Papadakis et Cizeron depuis 2014 : derrière eux, suivent deux duos américains, Madison Hubbell et Zachary Donohue (89,72, record personnel), et Madison Chock et Evan Bates (87,51, record personnel).
En jeu sur la glace française pour Papadakis et Cizeron, aussi quintuples champions d'Europe : une cinquième couronne mondiale, après 2015, 2016, 2018 et 2019, qui les ferait passer devant Andrée et Pierre Brunet, quadruples champions du monde dans l'entre-deux-guerres (1926, 1928, 1930 et 1932), et les seuls à pouvoir encore rivaliser avec Papadakis (26 ans) et Cizeron (27 ans) tout en haut au panthéon du patinage français à la faveur de leurs deux titres olympiques obtenus il y a près d'un siècle (1928 et 1932).
Elle les rapprocherait aussi à une unité du record de sacres mondiaux détenu par les Soviétiques Lyudmila Pakhomova et Alexandr Gorshkov (six titres en 1970, 1971, 1972, 1973, 1974 et 1976). De quoi imprimer encore un peu plus leur marque sur la danse sur glace.
AFP/VNA/CVN