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Charles Leclerc dans sa Ferrari devant Max Verstappen et sa Red Bull au GP de Sakhir (Bahrëin), le 20 mars. |
Pour la deuxième fois en moins de quatre mois, Jeddah, ville côtière de la mer Rouge, accueille un Grand Prix, le deuxième dans l'histoire du royaume.
Début décembre, le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) l'a emporté devant Verstappen, son rival pour le titre, au terme d'une course ponctuée d'accidents et de drapeaux rouges. Cette fois, on mise plutôt sur Ferrari, qui a réalisé un doublé à Bahreïn avec Charles Leclerc devant Carlos Sainz Jr.
Après un exercice 2020 terminé à la 6e place des constructeurs (son pire classement depuis 1980), la Scuderia a sacrifié 2021 pour se concentrer sur la préparation de 2022. Quoi de mieux, en effet, que l'arrivée d'une nouvelle génération de monoplaces pour refaire son retard - et même prendre de l'avance - sur la concurrence ?
"On est dans la bagarre pour le titre", se réjouissait le vainqueur dimanche 20 mars. Mais, par le passé, le circuit de Sakhir a généralement été une place forte pour les Rouges et le terrain de jeu de ce week-end est très différent du précédent.
"Peut-être complètement différent"
On court certes encore de nuit mais, après un circuit classique dans le désert, nous voici sur le tracé urbain le plus rapide de la saison (plus de 250 km/h de moyenne sur un tour qualificatif l'an dernier), en bord de mer.
"Il faudra voir notre compétitivité ici, remarque donc Leclerc. C'est tellement proche avec Red Bull que ça peut aller dans un sens ou l'autre, d'une piste à l'autre".
"Le tableau peut être complètement différent à Jeddah", ajoute son patron Mattia Binotto. "Je pense qu'il faudra attendre au moins quatre ou cinq courses pour évaluer".
Binotto martèle lui aussi qu'il faudra compter avec Red Bull, qui pouvait prétendre à la 2e place du GP inaugural avec Verstappen et à la 4e avec Sergio Pérez avant qu'un problème d'alimentation en carburant ne provoque leur double abandon dans les trois derniers tours.
Avec moins d'une semaine pour en identifier la cause et intervenir, l'heure tourne !
Vettel incertain
Pas sûr, par ailleurs, qu'on retrouve Mercedes aux avant-postes, l'écurie peinant à dompter sa monoplace à l'aérodynamique originale. Hamilton et son patron Toto Wolff répètent que ça arrivera mais que "ça n'est pas pour demain".
On attend, enfin, de savoir si Sebastian Vettel, positif au COVID-19 la semaine dernière, fait son retour chez Aston Martin. L'Allemand "n'a pas encore produit le test négatif requis pour s'envoler vers l'Arabie saoudite, a précisé son équipe sur Twitter jeudi 24 mars. Nico Hülkenberg sera à Jeddah pour (le) remplacer si nécessaire. Nous allons retarder notre décision jusqu'à vendredi 25 mars afin de donner toutes les chances à Seb".
Inauguré l'an dernier, le circuit tout en longueur de Jeddah a été légèrement modifié à la demande des organisateurs du championnat. "Ils voulaient qu'on améliore la visibilité quand une voiture arrive rapidement dans un virage derrière une voiture lente", explique le promoteur du GP, Martin Whitaker. Il a fallu reculer certaines barrières de sécurité et la sortie du 27e et dernier virage a été élargie.
L'arrivée l'an dernier de la Formule 1 en Arabie saoudite - après ses voisins du Golfe, Bahreïn et Abou Dhabi, et avant le Qatar - s'est inscrite dans une campagne de développement du "tourisme sportif" dans le pays, avec le double objectif de diversifier son économie pétrolière à l'horizon 2030 et d'améliorer son image à l'étranger.
AFP/VNA/CVN