L'attaquant chilien Jorge Valdivia (centre) célèbre un but en compagnie du milieu de terrain Arturo Vidal (gauche) lors du match contre l'Australie à Cuiaba, au Brésil, le 13 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le match Espagne - Chili au Maracana de Rio 18 juin vaudra très cher pour les deux équipes. Le Chili a en tout cas reçu un sérieux avertissement à Cuiaba, face à des Aussies moins doués techniquement mais au moral, à la discipline et à la condition physique exemplaires. Cahill, qui avait réduit le score de la tête à la 35e minute (2-1), a été tout près d'égaliser, encore de la tête, à la 70e. C'est passé à un cheveu... Il a fallu un troisième but de Beauséjour dans les arrêts de jeu pour libérer les fans chiliens.
Arturo Vidal était bien sur la pelouse au coup d'envoi, en dépit de sa récente opération à un genou. Le joueur à la crête, peu en vue, a été sorti à l'heure de jeu. Sans doute pour le préserver en vue du match contre l'Espagne. Le tatoué ne l'a pas compris comme ça, furieux d'être remplacé.
Si tous les yeux étaient braqués sur le milieu de la Juventus, c'est un joueur de Barcelone, Alexis Sanchez, qui a vampirisé la première période, dominée par les Chiliens (68% de possession de balle).
Sanchez s'illustrait d'abord en renard des surfaces pour ouvrir le score (1-0, 12e). Puis le numéro 7 chilien faisait tout le travail pour livrer un bijou de ballon à Valdivia, qui trouvait la lucarne (2-0, 14e).
Deux buts en deux minutes. Beaucoup d'équipes ne s'en seraient pas remises. Pas l'Australie, qui a eu le mérite de ne jamais abandonner en dépit de la forte chaleur de Cuiaba. Et les "Socceroos" finirent par profiter d'une erreur défensive chilienne sur la tête de Cahill, exploitant un centre de Leckie (2-1, 35e).
Bresciano obligeait ensuite le gardien sud-américain Bravo à un bel arrêt (57e). Et le Chili a fini son match à défendre et à jouer en contre. Face à une Espagne revancharde, il faudra montrer autre chose.