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Le défenseur argentin du Boca Juniors Ayrton Costa (gauche) et l'attaquant italien du Benfica Andrea Belotti, le 16 juin à Miami pendant leur match de Mondial des clubs. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'opposition entre deux formations emblématiques de leur continent - Benfica, 38 fois champion du Portugal qui a perdu certes son lustre d'antan (vainqueur de la C1 en 1961 et 1962, cinq fois finaliste), Boca Juniors, 35 fois champion d'Argentine, six fois sacré en Copa Libertadores, la dernière fois en 2007 (six fois finaliste) - a tenu ses promesses.
Au point qu'après le terne match nul (0-0) entre Palmeiras et le FC Porto dimanche, on la tient enfin la confrontation rappelant les grandes heures des joutes intenses entre équipes sud-américaines et européennes.
Et il faut dire que pour ne rien gâcher, l'ambiance a été au rendez-vous dans les tribunes du Hard Rock Stadium, copieusement garni de 55.574 spectateurs, par les quelque 40.000 supporteurs argentins, qui n'ont jamais cessé de chanter et agiter leurs écharpes jaunes et bleues, donnant à l'enceinte floridienne des airs de Bombonera, le stade bouillant de Buenos Aires.
Ces derniers ont exulté une première fois, quand l'attaquant Miguel Merentiel a ouvert le score en coupant au premier poteau une offrande du latéral gauche Lautaro Blanco, auteur sur l'action d'un délicieux petit pont sur son vis à vis (21e).
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Les supporteurs du Boca Juniors exultent après le deuxième but de leur équipe, le 16 juin en Mondial des clubs à Miami. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Et les "Dale Boca, dale Bo !" ("Allez Boca, allez Bo !") ont été hurlés deux fois plus fort, quand six minutes plus tard le milieu de terrain Rodrigo Battaglia a doublé le score du crâne, après une remise de la tête de son défenseur Ayrton Costa sur un corner (27e).
Plus pragmatique, l'équipe de Buenos Aires venait de sanctionner la stérilité du jeu de passes de Benfica, mais allait ensuite donner le bâton pour se faire battre, avec le compatriote Nicolas Otamendi dans le rôle de bourreau.
Otamendi bourreau de Boca
Si les 45 premières minutes furent intenses, parfois un peu trop au niveau de l'engagement physique, le temps additionnel a été électrique.
Une faute inutile du défenseur Carlos Palacios sur Otamendi après un corner a été sanctionné d'un penalty. Une décision qui a provoqué la colère du banc argentin, au point que l'arbitre, en allant visionner la VAR, a dû exclure le milieu défensif Ander Herrera, remplacé 25 minutes plus tôt, blessé.
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L'arbitre mexicain Cear Ramos expulse l'attaquant italien du Benfica Andrea Belotti, le 16 juin en Mondial des clubs à Miami. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Placide après la cohue, l'autre Argentin de Benfica, Angel Di Maria a réduit le score pour les Lisboètes, finalement tout heureux de ne rentrer au vestiaire qu'avec un but de retard.
Le second acte fut bien plus stérile en action de buts et surtout bien plus prolifique en mauvais gestes.
Andrea Belotti a écopé d'un carton rouge pour un pied trop haut qui a heurté la tête d'Ayrton Costa, laissant l'équipe portugaise à dix pour les 25 dernières minutes.
AFP/VNA/CVN