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La joie de Lionel Messi et de ses coéquipiers après la qualification de l'Argentine pour les demi-finales du Mondial, le 9 décembre au stade Lusail à Doha. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mardi 13 décembre à Lusail, le Mondial-2022 offrira donc un duel pour une place en finale entre Messi et Luka Modric, deux artistes de plus de 35 ans, l'âge où l'on peut s'inscrire en catégorie vétérans.
Mais pour eux, ce serait un peu trop facile alors ils continuent à émerveiller et à porter leur équipe et leur pays vers un rêve partagé, celui d'un sacre mondial, le premier pour l'équipe au maillot à damiers et le troisième pour l'Albiceleste.
"Ca va être un match très dur. La Croatie a prouvé qu'elle était très bonne, elle a su battre le Brésil. C'est une équipe qui travaille depuis plusieurs Mondiaux avec ce sélectionneur, ils se connaissent très bien, ils s'entendent très bien et ça va être très dur", a déclaré le N°10 argentin après le match.
"On a des c..., de la passion, du coeur et on fait ça pour 45 millions de personnes. On y croit", a de son côté expliqué le gardien Emiliano Martinez.
Comme la Bombonera
Le gardien d'Aston Villa fait partie des héros du jour, pour avoir repoussé les deux premiers tirs au but néerlandais (Virgil van Dijk et Steven Berghuis). Les autres sont l'attaquant Lautaro Martinez, auteur du penalty décisif après avoir tout raté depuis le début du tournoi, et Messi, toujours Messi, bien sûr Messi.
Le gardien de l'Argentine, Emiliano Martinez, réussit un arrêt sur le tir au but de Virgil Van Djik, le 9 décembre au stade de Lusail à Doha. |
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Car avec son capitaine, l'Albiceleste a une sorte de carte joker que les autres n'ont pas, un N°10 qui invente les espaces là où il n'y en a pas. A la 35e minute d'un match jusque-là fermé, il a ainsi pris le ballon, l'a conduit là où il le voulait, a écarté Nathan Aké d'une feinte de corps et a créé une ligne de passe qu'il était le seul à avoir vue, pour son latéral droit Nahuel Molina, buteur d'un extérieur du droit (1-0).
Les incroyables "hinchas" de l'Argentine ont alors chanté de plus en plus fort et ont encore transformé le futuriste stade de Lusail en leur Bombonera d'hiver, à peine encombrés par la présence dérisoire de quelques dizaines de fans en orange.
En deuxième période, les Néerlandais ont continué à ne rien proposer et quand Messi a doublé la marque sur un penalty maladroitement concédé par Denzel Dumfries devant Marcos Acuna, inscrivant au passage son quatrième but du tournoi (2-0, 73e), on a pensé que le match était joué.
Superbe combinaison
Mais alors que l'ancien Barcelonais avait réussi un vrai récital, l'Albiceleste a arrêté de jouer. Lionel Scaloni a multiplié les changements, désorganisant son arrière-garde, et son équipe a fini par perdre le contrôle, dans une fin de match très tendue (14 avertissements en tout), marquée par plusieurs amorces de bagarres générales.
Lautaro Martinez exulte après son tir au but réussi pour l'Argentine face aux Pays-Bas, en quart du Mondial, le 9 décembre au stade de Lusail à Doha. |
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Et les Oranje sont revenus grâce à leurs remplaçants. D'abord via un coup de tête de Luuk de Jong sur un centre de Berghuis (2-1, 83e), à un moment où Van Dijk s'était transformé en avant-centre et où le plan de jeu consistait à envoyer de longs ballons vers le trio qu'il formait avec De Jong et Wout Weghorst, tous les trois hauts comme les gratte-ciels de Doha.
Tout au bout de 10 minutes de temps additionnel, les Pays-Bas ont ensuite réussi un coup superbe, enfin, avec une inattendue combinaison sur coup franc, lancée par Teun Koopmeiners et conclue par Weghorst (2-2, 90+10).
En prolongation, l'Argentine, qui aurait pu avoir la tête sous l'eau après cette terrible fin de temps réglementaire, a encore été la plus dangereuse avec trois occasions nettes, dont une frappe sur le poteau d'Enzo Fernandez.
Mais les tirs au but ont tourné en sa faveur et Messi poursuit sa quête, devenir champion du monde une fois, lui qui a tout gagné et réalisé tous les exploits plusieurs fois.
AFP/VNA/CVN