Jacques Attali, économiniste et écrivains français. |
Selon le Bercy, la dimension économique de la francophonie est encore trop mal mesurée et son potentiel d'échange, de croissance et d'emploi mérite une action résolue.
"Le français est la quatrième langue la plus parlée au monde et constitue une opportunité majeure pour l'économie française et ses entreprises ainsi que pour celles de l'ensemble des pays francophones", souligne un communiqué du Bercy.
Le communiqué précise que Jacques Attali proposera d'ici l'été 2014 une stratégie concrète visant à renforcer la francophonie. Une quinzaine de propositions sont attendues pour mieux mesurer le poids de la francophonie dans l'économie mondiale, identifier les secteurs porteurs où la francophonie est créatrice de valeur et de déterminer les actions à mettre en œuvre au bénéfice de l'économie française et de ses entreprises. L'objectif est de définir un agenda économique renouvelé avec nos partenaires francophones, mutuellement bénéfique.
Selon certaines études, les francophones pourraient être plus de 750 millions en 2050 contre plus de 200 millions aujourd'hui. Le développement accéléré des nouvelles technologies ouvre de nouveaux espaces de croissance à la francophonie en matière de santé, d'éducation, de culture et de services.
La francophonie économique est notamment un enjeu majeur sur le continent africain, comme l'a déjà établi le rapport remis à Pierre Moscovici, le 4 décembre dernier, par Hubert Vedrine, Lionel Zinsou, Jean Michel Severino,Tidjane Thiam et Hakim El Karoui, intitulé "Un partenariat pour l'avenir : 15 propositions pour une nouvelle dynamique économique entre l'Afrique et la France".
"Les propositions de Jacques Attali pourront utilement nourrir les travaux préparatoires au XVème sommet de la Francophonie qui se tiendra à Dakar en novembre prochain à l'invitation des autorités sénégalaises", ajoute le communiqué.
Xinhua/VNA/CVN