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Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo, lors d'un déplacement à San Salvador le 21 juillet. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Je n'ai jamais été en mesure de prédire quel serait mon prochain boulot, et je pense que c'est le cas à ce sujet", a-t-il d'abord dit en réponse à une question sur ses ambitions présidentielles lors d'une intervention au Economic Club de Washington.
Mais "si je pensais que je pourrais rendre service, il n'y a rien que n'envisagerais pas de faire pour l'Amérique", a-t-il aussitôt ajouté.
Évoquant ses 18 années de "service fédéral" entre l'armée, le Congrès et maintenant l'exécutif, où il a été directeur de la CIA au début du mandat de Donald Trump avant d'être nommé secrétaire d'État, il a dit sentir un "devoir" à l'égard des États-Unis.
L'ex-élu du Kansas âgé de 55 ans est un faucon venu de l'aile droite du parti républicain, qui semble être l'un des rares dans l'administration à avoir la pleine confiance de l'imprévisible homme d'affaires installé à la Maison Blanche.
Sa capacité à faire la synthèse entre les instincts trumpistes et une ligne conservatrice plus traditionnelle alimente régulièrement la chronique de ses supposées ambitions politiques au plus haut niveau.
Dans l'immédiat, il ne fait pas de doute que Mike Pompeo soutiendra Donald Trump, qui briguera un second mandat en novembre 2020.
Alors que la rumeur court avec insistance sur sa propre candidature, à la même date, pour représenter son Éat du Kansas au Sénat des États-Unis, le secrétaire d'État l'a une nouvelle fois démentie. "Ce n'est pas sur la table", a-t-il balayé.
"C'est une question pratique: je vais servir en tant que secrétaire d'État chaque jour que j'aurai la chance de le faire", a-t-il expliqué. Avant d'ajouter, sans fermer totalement la porte à une candidature parlementaire si Donald Trump devait l'y pousser: "Nous dépendons tous de la volonté du président", "j'espère pouvoir continuer à faire ceci encore un peu de temps".
AFP/VNA/CVN