>>L'Iran dit qu'il va tester des missiles "si nécessaire"
>>L'Iran annonce la construction du second réacteur de la centrale nucléaire de Bouchehr
>>L'Iran achève la remise à neuf de son superpétrolier de 320.000 tonnes
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi (droite), lors d'une réunion des États parties, le 28 juillet à Vienne. |
"Tout obstacle à la façon dont l'Iran exporte son pétrole va à l'encontre du JCPOA (l'accord nucléaire)", a souligné le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, après une réunion à Vienne avec les États parties (France, Royaume-Uni, Allemagne, Russie et Chine) à cet accord. Le diplomate a fait expressément référence à l'arraisonnement début juillet du pétrolier iranien Grace 1 par les autorités britanniques au large de Gibraltar, qui a contribué à dégrader un contexte déjà marqué par de vives tensions dans le Golfe.
Téhéran juge vital le maintien de sa capacité à exporter son pétrole, le principal acquis qu'il avait retiré de l'accord conclu il y a quatre ans avec les grandes puissances en échange d'un strict encadrement de ses activités nucléaires. M. Araghchi avait déjà souligné plus tôt dimanche 28 juillet à la télévision iranienne que les États européens ne devaient opposer "aucun obstacle" aux exportations iraniennes de pétrole s'ils voulaient espérer sauver l'accord, destiné à garantir la nature strictement pacifique du programme nucléaire de Téhéran.
Considéré il y a quatre ans comme un succès majeur de la diplomatie internationale, ce texte négocié par le gouvernement de Barack Obama est entré en déliquescence après le retrait unilatéral américain en 2018 et le rétablissement de lourdes sanctions contre l'Iran par le président Donald Trump. Étranglé économiquement, ce pays s'est affranchi début juillet de certains de ses engagements et menace de poursuivre son désengagement graduel de l'accord si les autres États parties ne lui permettent pas de contourner les sanctions américaines.
AFP/VNA/CVN