"C'est vraiment bienvenu : la pédopornographie a explosé avec l'essor d'internet", a déclaré en recevant ce programme un responsable du Centre national de recherche des enfants disparus et exploités (NCMEC), Ernie Allen. Or "les coupables se font arrêter, mais les images restent disponibles".
Des ingénieurs de Microsoft ont travaillé avec un professeur en informatique de l'Université de Dartmouth (New Hampshire, Nord-Est des États-Unis), Hany Farid, afin de créer l'équivalent d'une empreinte génétique permettant de reconnaître les caractéristiques clés d'une vidéo pornographique mettant en scène des enfants.
Ce programme devrait permettre de retrouver les signatures des "pires des pires" vidéos, pour mieux les éliminer.
"Nous ne pouvons pas permettre aux gens de continuer à faire circuler ces images si nous avons la technologie permettant de faire quelque chose", a souligné le directeur juridique de Microsoft, Brad Smith, durant une téléconférence. Le martyre des enfants "continue aussi longtemps que ces images sont en ligne", a-t-il souligné. À terme, le logiciel, baptisé PhotoDNA, devrait être distribué aux fournisseurs d'accès à internet dans le monde.
M. Smith a aussi plaidé pour qu'il puisse analyser non seulement les images référencées par des moteurs de recherche, mais également celles circulant dans les courriels privés.
AFP/VNA/CVN