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Le portrait du journaliste disparu Jamal Khashoggi lors d'une manifestation devant le consulat d'Arabie saoudite à Istanbul, le 5 octobre 2018 en Turquie. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous avons donné les enregistrements (portant sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi) à l'Arabie saoudite, et nous les avons donnés à Washington, aux Allemands, aux Français, aux Anglais", a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'une conférence de presse télévisée avant de partir pour la France.
L'existence de tels enregistrements audio a été citée dans des articles de presse précédents basés sur des sources turques, selon lesquelles les conversations liées au meurtre de Khashoggi ont été enregistrées.
D'après les procureurs d'Istanbul, Khashoggi a été étranglé à mort immédiatement après son entrée au consulat saoudien à Istanbul le 2 octobre et son corps a été démembré.
Ryad a reconnu que Khashoggi était la victime d'un meurtre prémédité commis au sein de la mission saoudienne à Istanbul et a annoncé l'arrestation de 18 personnes soupçonnées d'être impliquées dans cet assassinat.
Lors de la conférence de presse télévisée, M. Erdogan a déclaré qu'une équipe saoudienne de 15 membres envoyée à Istanbul pour perpétrer ce meurtre savait "sûrement" qui avaient tué Khashiggi et où se trouvait son corps.
Lors du déplacement du procureur général d'Arabie saoudite, le cheikh Saoud al-Mojeb, à Istanbul pour cette affaire en octobre, il a demandé à son homologue d'Istanbul de se rendre à l'Arabie saoudite en portant les éléments de preuve recueillis au cours de l'enquête.
M. Erdogan a dénoncé ce geste du procureur saoudien, affirmant qu'il devait discuter de cette affaire en Turquie, parce que la Turquie était le lieu du meurtre.
Xinhua/VNA/CVN