Mesures pour augmenter la valeur des exportations de fruits et légumes

Ces dernières années, les exportations de fruits et légumes vietnamiens vers des marchés exigeants ont bénéficié de bonnes conditions. Cette année, le chiffre d'affaires à l'exportation devrait atteindre plus de 500 millions de dollars.

Lors des quatre premiers mois de 2011, les exportations de fruits et légumes du Vietnam se sont élevés à 213 millions de dollars, soit une croissance de 44,1% en glissement annuel, selon le ministère de l'Industrie et du Commerce. La Chine, la Russie, la Thaïlande et le Japon sont parmi les premiers marchés du pays. Ce montant devrait augmenter durant les deuxième et troisième trimestres. Selon l'Association des fruits et légumes du Vietnam (Vinafruit), les exportations ont de belles perspectives car les États-Unis ont autorisé l'importation de ramboutan de la région de production du district de Châu Thành, province de Bên Tre (Sud).

Par ailleurs, les exportations de fruit du dragon vont augmenter progressivement car leur qualité est strictement contrôlée et les Américains commencent à l'apprécier. Depuis début 2011, le pays en a exporté 600 tonnes aux États-Unis et 200 tonnes au Japon, ce qui représente une croissance de 70% en glissement annuel. Selon les prévisions, le Vietnam devrait en exporter près de 2.600 tonnes cette année dans ces deux pays, ainsi qu'en République de Corée, soit le double de l'année dernière.

Actuellement, les entreprises vietnamiennes s'attachent non seulement à augmenter leurs chiffres d'affaires à l'exportation de fruits et légumes, mais aussi à développer leurs débouchés.

Spécialisation pour un meilleur développement

Selon le Docteur Nguyên Kê Tuân, de l'Université d'économie nationale, la production agricole et l'industrie de transformation des produits agricoles devraient se développer parallèlement. D'après Nguyên Minh Châu, directeur de l'Institut de recherche sur les arbres fruitiers du Sud, l'exportation de fruits sur les marchés européens pourrait aboutir à de bons résultats. Mais l'Europe est aussi un marché exigeant et les produits doivent satisfaire aux normes Global GAP (norme internationale d'origine, de qualité, et de sécurité alimentaire). À son avis, l'État doit soutenir techniquement et financièrement les cultivateurs, et il faut davantage appliquer les hautes technologies afin de pouvoir produire toute l'année, mais aussi créer de grandes régions de matières premières aux normes Global GAP.

Le Vietnam doit aussi renforcer l'exportation de ses fruits vers d'autres marchés très exigeants tels l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Actuellement, il existe deux usines à Hô Chi Minh-Ville et dans la province de Binh Duong (Sud) qui sont spécialisées dans le traitement des fruits pour de tels marchés.

Selon Vu Kim Hanh, directrice du Centre d'étude du commerce et de soutien des entreprises de Hô Chi Minh-Ville (BSA), on ne s'attache pas encore suffisamment à promouvoir les produits agricoles sur les médias. Dans les temps à venir, BSA va lancer un projet d'assistance aux produits agricoles vietnamiens dont l'objectif est de développer une synergie entre producteurs et vendeurs, ainsi que davantage communiquer sur les produits agricoles vietnamiens.

Mai Huong/CVN

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