Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev. Photo : AFP/VNA/CVN |
La perspective d'une taxe exceptionnelle imposée par l'UE sur les dépôts bancaires à Chypre, dont une grande partie sont des fonds russes, "est une raison pour réfléchir" sur l'euro, a déclaré le Premier ministre russe dans une interview à des médias européens publiée le 21 mars sur le site du gouvernement.
"Si cela est possible à Chypre, pourquoi ne serait-ce pas possible en Espagne, en Italie ou dans d'autres pays qui souffrent de problèmes financiers? Demain c'est là-bas qu'on va confisquer les économies", a-t-il lancé.
"Entre 41% et 42% de nos réserves sont en euros et la proposition (européenne à Chypre) était non seulement imprévisible, mais elle est inadéquate", a poursuivi M. Medvedev. "Je vais dire tout cela à mon vieil ami José Manuel Barroso", a conclu M. Medvedev qui doit rencontre jeudi matin le chef de la commission européenne à Moscou.