Dans les documents d'information pour les actionnaires publiés le 15 mars en vue de l'assemblée générale du groupe, le CA propose que M. McNerney soit rémunéré au total 27,5 millions de dollars pour l'année passée, contre 23 millions l'année précédente.
Le salaire du patron de Boeing bondit de 20% malgré les déboires du 787. |
Le salaire du patron de Boeing bondit de 20% malgré les déboires du 787. |
Le salaire de base est stable sur un an à 1,93 million de dollars mais les primes en actions ou en numéraire ont nettement augmenté. Le CA veut ainsi récompenser "la direction efficace donnée au groupe par M. McNerney et la mise en oeuvre réussie de sa stratégie, comme le montrent sa position concurrentielle, la croissance du chiffre d'affaires, la performance financière, des contrats importants gagnés et l'augmentation du carnet de commandes", argumente-t-il.
À 3,9 milliards de dollars, le bénéfice net du constructeur a pourtant baissé de 2,5% sur un an, même s'il a dépassé les attentes des analystes. Le chiffre d'affaires annuel a, lui, progressé de 19% à 81,7 milliards de dollars grâce à une augmentation des livraisons d'avions.
L'action du groupe est quant à elle restée quasi stable en 2012 mais a paradoxalement bondi depuis le début de l'année, malgré l'interdiction de vol du 787 dit "Dreamliner", son tout dernier long-courrier, à la suite de sérieux problèmes de batteries.
Le 7 janvier, la batterie d'un 787 de la compagnie japonaise JAL a pris feu à l'aéroport de Boston, puis celle d'un autre exemplaire a connu une très forte surchauffe en plein vol le 16 janvier sur un avion de la compagnie concurrente ANA.
Cet incident a provoqué un atterrissage d'urgence et entraîné l'interdiction de vol de l'avion dans le monde entier. Les causes de ces problèmes restent inconnues mais Boeing a proposé aux autorités des solutions pour éviter qu'ils ne se répètent.
AFP/VNA/CVN