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Répondant à l'appel d'un collectif baptisé "Parité et démocratie", les participants à cette marche nationale, dont de nombreuses femmes et des responsables de partis d'opposition, ont convergé dans le calme vers le Parlement, scandant notamment des slogans critiques à l'égard du chef du gouvernement, l'islamiste Abdelilah Benkirane.
"Révisons nos lois discriminatives à l'égard de la femme!", ont-ils notamment proclamé.
Manifestation à Rabat, au Maroc, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, pour la parité en politique. |
"Par cette marche, nous voulons prouver au monde que les femmes marocaines sont des militantes qui n'hésitent pas à répondre présent sur le terrain", a déclaré Amina Sabil, une des organisatrices, membre du collectif.
"Nous dénonçons le recul enregistré dans le domaine des droits des femmes ces dernières années", a pour sa part clamé la présidente de la Fédération de la ligue démocratique pour les droits des femmes, Fouzia Assouli, citée par l'agence MAP.
Cette responsable a notamment évoqué les problématiques du mariage des mineures - en forte augmentation au cours de la décennie écoulée avec plus de 30.000 cas par an -, des violences faites aux femmes ou encore de la précarité sociale.
Selon des chiffres du Haut-commissariat au plan (HCP), près d'une Marocaine sur deux (45,7%) est analphabète et près de deux sur trois (62,8%) sont victimes de violences.
Adopté dans le contexte du Printemps arabe, la Constitution de 2011 consacre "l'égalité des droits" et exhorte l’État à "œuvrer pour la parité" à travers la mise en place d'une instance spéciale.
AFP/VNA/CVN