Équipementier de la formation anglaise depuis 2002, Nike espérait conserver une des équipes les plus populaires au monde, malgré des résultats sportifs décevants la saison dernière.
Mais une guerre des prix face à son principal concurrent, l’allemand Adidas, l’en a dissuadé.
Le vice-président de Nike, Phil McCartney, présente la nouvelle chaussure de sport "Magista" à Barcelone, le 6 mars. Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon la presse anglo-saxonne, la marque aux trois bandes aurait proposé 750 millions de livres (943 millions d’euros) sur dix ans pour s’offrir le club le plus titré du championnat d’Angleterre.
Nike, qui cherche à rattraper son retard dans le football, n’était prêt, quant à lui, qu’à mettre 440 millions d’euros sur la même période pour conserver ce partenariat.
"Tout partenariat avec un club ou une fédération sportive doit être mutuellement avantageux", écrit le groupe américain dans un communiqué. Or, "les termes qui étaient proposés dans le contrat de renouvellement ne l’étaient pas pour les actionnaires de Nike."
"Manchester est un grand club avec des fans passionnés. Nous sommes heureux d’avoir été son partenaire pendant ces douze dernières années", précise toutefois Nike.
En Bourse mardi 8 juillet, l’action Nike perdait 1,22% à 77,69 dollars vers 18h00 GMT, tandis que le titre Manchester United lâchait 0,56% à 17,74 dollars.
Détenteur du titre, Manchester United a terminé à la septième place du championnat anglais et ne s’est pas qualifié en coupe d’Europe pour la première fois depuis 1990.
Le contrat entre les "Red devils" et Nike, actuellement de 510 millions de dollars sur 13 ans, expire à la fin de la saison prochaine.
Un autre équipementier, l’américain Warrior Sport (New Balance) avait aussi fait part de son intérêt.
En dépit de ses résultats sportifs en berne, Manchester United a augmenté son bénéfice net de 26% au premier trimestre, pour le porter à 10,9 millions de livres (13,5 millions d’euros).
AFP/VNA/CVN