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L'attaquant des Pays-Bas, Klaas-Jan Huntelaar (gauche), explose de joie après avoir marqué le but de la qualification pour son pays face au Mexique, le 29 juin au stade Castelao à Fortaleza. |
Les Néerlandais affronteront le 5 juillet à Salvador en quarts de finale le Costa Rica, qui accède pour la première fois à ce niveau grâce à son succès sur la Grèce (1-1 a.p., 5 t.a.b. à 3).
Un adversaire modeste qui, sauf surprise colossale, leur permet d'envisager une accession aux demi-finales (face à l'Argentine ou à la Belgique ?).
D'autant que les Costariciens ont été au bout de leurs forces lors de leur qualification face aux Grecs, acquise à l'issue de la prolongation (120 minutes de jeu au total) et des tirs au but.
Les Oranje ont eux su éviter de rester une demi-heure supplémentaire sur la pelouse, dans la moiteur tropicale de Fortaleza. Longtemps menés au score, après un but du Mexicain Dos Santos complété par les exploits du gardien Ochoa, ils ont arraché la qualification dans les cinq dernières minutes, sur un but de Sneijder (88) et un penalty d'Huntelaar (90+4).
Les Pays-Bas avaient accumulé les performances au premier tour (succès sur l'Espagne 5-1, l'Australie 3-2 et le Chili 2-0). Mais tous les matches avaient eu lieu au sud ou dans le centre du brésil, loin des conditions tropicales de Fortaleza (Nord-Est), qui ont incité l'arbitre à accorder officiellement les deux premières pauses hydratation du Mondial, aux 30e et 75e minutes du match.
Au coup d'envoi, la température dépassait allègrement les 30 degrés auxquels s'ajoutait un fort taux d'humidité.
"Je crois que les joueurs ont montré qu'ils avaient la foi jusqu'au bout du bout", a commenté le sélectionneur néerlandais Louis van Gaal.
Son collègue mexicain Miguel "Piojo" Herrera a lui fustigé l'arbitre portugais Pedro Proença, coupable à ses yeux d'avoir "éliminé" "El Tri" en sifflant un "penalty inventé".
Pour "El Tri" mexicain, longtemps porté par les exploits de son gardien "Memo" Ochoa, déjà épatant face au Brésil (0-0), l'aventure s'arrête en huitièmes de finale, comme à chaque fois depuis 1994.
Ce cocktail chaleur-humidité a également arbitré le second huitième de finale du jour, qui permet au Costa Rica d'accéder pour la première fois au cercle fermé des huit meilleures équipes de la planète.
AFP/VNA/CVN