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Un casque bleu de la Minusma dans une rue de Tombouctou, le 19 septembre au Mali |
Sept Casques bleus togolais ont par ailleurs été blessés, dont trois grièvement, a ajouté dans un communiqué la Minusma, qui compte 11.000 hommes.
Cette attaque est survenue alors que le ministre canadien de la Défense, Harjit Sajjan, était dimanche au Mali où il a été reçu par le président Ibrahim Boubacar pour évoquer le possible déploiement de Casques bleus canadiens dans ce pays.
Une mine ou un engin explosif artisanal a explosé au passage d'un convoi des Casques bleus. L'explosion, qui a eu lieu vers 10h30 locales, a été suivie par des tirs des assaillants à 45 km au Nord de la ville de Douentza, dans la région de Mopti, précise le texte.
Une enquête de la gendarmerie malienne sera ouverte sur la présence de civils qui suivaient le convoi des Casques bleus au moment de l'attaque, selon le communiqué.
"La Minusma réitère sa détermination à continuer son appui au Mali", ajoute le texte.
Par ailleurs, dans la région de Tombouctou, des hommes armés ont attaqué dimanche un camp de l'armée malienne, selon des sources locale et sécuritaire.
Le mouvement Ansar Dine a revendiqué dimanche soir 6 novembre cette attaque menée contre la base malienne de Gourma Rhaous, affirmant avoir détruit six véhicules militaires avant de partir, dans un communiqué diffusé en Mauritanie par Al-Akhbar, qui reçoit et diffuse des communiqués des groupes jihadistes du Sahel.
Selon le communiqué, l'attaque, qui a eu lieu à 02h00 du matin, s'est terminée une heure et demie plus tard. "Nos combattants ont totalement investi la base", affirme le mouvement, indiquant avoir emporté cinq véhicules, dont un équipé d'une mitrailleuse. Les assaillants ont incendié six véhicules, dont trois camions militaires.
Ibrahim Boubacar a réuni dimanche soir 6 novembre un conseil de défense restreint après cette attaque. Le président "a donné des instructions pour que les forces de défense et de sécurité adoptent plus une position mobile et non plus statique dans plusieurs localités du pays, notamment au Nord", a déclaré l'un des participants.
Ansar Dine parle de "plusieurs morts et blessés parmi les militaires maliens" et reconnaît avoir perdu l'un de ses hommes. Mais, selon des sources militaires, il n'y a pas eu de morts dans cette attaque.