Les hôpitaux de Hô Chi Minh-Ville ont donc modifié leurs tarifs avec, par exemple à la polyclinique Hoàn My, un scanner CT plus cher de 16%, le coût d'une chambre, de 25% à 30%, et la consultation, de 5% à 20% selon la spécialité. Le centre Medic applique depuis le 1er mai un tarif majoré de 20% concernant les diagnostics et analyses par hautes techniques.
Actuellement, le coût de la chambre à la polyclinique Van Hanh augmente de 10%, et celui de la consultation a passé de 60.000 à 70.000 dôngs. L'Hôpital international d'obstétrique de Saigon a également relevé de 80.000 dôngs la consultation contre 60.000 dôngs autrefois.
Les hôpitaux publics échappent pour l'instant à ce phénomène puisqu'ils n'ont pas encore augmenté le coût de la consultation et des soins pour les assurés, excepté pour les services. Selon le directeur de l'Hôpital d'obstétrique Hùng Vuong, Nguyên Van Truong, son établissement a majoré les frais d'accouchement d'un million à 1,5 million dôngs et de 1,5 million à deux millions de dôngs avec césarienne.
Compte tenu de l'évolution de la situation, plusieurs hôpitaux ont pris des mesures pour limiter les dépenses des malades. Nguyên Huu Tùng, directeur général de la polyclinique Hoàn My, explique que ce dernier est en train de négocier avec des compagnies pharmaceutiques pour ne pas augmenter le prix de certains médicaments indispensables. Autre mesure appliquée cette fois par l'hôpital Nhi Dông 1, c'est le contrôle des prescriptions d'analyse et de médicaments dans les ordonnances médicales...
Par ailleurs, le Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville et le Service municipal de la santé ont lancé un programme de stabilisation des prix des médicaments avec l'ouverture de points de vente de médicaments dont les prix sont contrôlés dans le 7e arrondissement, l'arrondissements de Nhà Bè et le district de Cân Gio. Plus de 500 pharmacies participent à ce programme avec l'engagement de vendre leurs médicaments à un prix de 10% moindre de celui du marché.
Quang Châu/CVN