>>Ukraine : un chef séparatiste tué
Les séparatistes ont de leur côté nié toute implication dans le lancement de cette offensive, mais ont confirmé que des combats étaient en cours près de Mariinka, à une vingtaine de kilomètres de leur fief de Donetsk.
Il s'agit des plus importants affrontements depuis la reprise par les séparatist du nœud ferroviaire stratégique de Debaltsevé, à mi-chemin des bastions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 15 février, à la suite des accords de paix de Minsk.
Au moins 15 séparatistes tués
Le bilan des combats restait cependant encore flou le soir du 3 juin.
Le "ministre" de la Défense de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR), Vladimir Kononov, a fait état de 15 morts, selon une agence officielle séparatiste. Il n'a cependant pas été possible dans l'immédiat de confirmer ce chiffre.
Néanmoins, un représentant des services de sécurité ukrainiens (SBU), Markian Loubkivski, a avancé un bilan similaire sur sa page Facebook.
Selon le SBU, 10 séparatistes ont été tués dans les affrontements, ainsi que quatre membres du renseignement militaire russe (GRU).
Plus de 80 séparatistes ont été blessés, selon cette même source.
Côté ukrainien, peu d'informations ont filtré. Un représentant du département de la Santé de la région de Donetsk, Volodymyr Kolessnik, a seulement fait état de six civils et de 11 soldats blessés à Mariinka.
Peu après, des médecins ont indiqué que parmi ces six blessés, une femme était finalement décédée.
Recours aux armes lourdes
L'état-major a indiqué que les soldats ukrainiens avaient jusqu'à présent pu repousser l’attaque. Mais ils ont dû recourir "à de l'artillerie, qui se trouvait auparavant dans une zone éloignée conformément aux accords de paix de Minsk", a-t-il admis.
Les armes de calibre supérieur à 100 millimètres auraient normalement dû être retirées de la ligne de front selon ces accords.
Ces informations font craindre que les accords de Minsk, qui visaient à mettre fin à une crise qui a conduit à une confrontation sans précédent depuis la Guerre froide entre la Russie et les Occidentaux, ne volent en éclat.
Le conflit dans l'Est a fait plus de 6.400 morts depuis son déclenchement en avril 2014.
Les séparatistes ont de leur côté nié toute implication dans le lancement de cette offensive, mais ont confirmé que des combats étaient en cours près de Mariinka, à une vingtaine de kilomètres de leur fief de Donetsk.
Il s'agit des plus importants affrontements depuis la reprise par les séparatist du nœud ferroviaire stratégique de Debaltsevé, à mi-chemin des bastions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 15 février, à la suite des accords de paix de Minsk.
Au moins 15 séparatistes tués
Le bilan des combats restait cependant encore flou le soir du 3 juin.
Les représentants de Donetsk et Luhansk, Denis Pushilin (droite) et Vladislav Deynego (gauche) répondent aux questions des journalistes, le 2 juin à Minsk. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le "ministre" de la Défense de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR), Vladimir Kononov, a fait état de 15 morts, selon une agence officielle séparatiste. Il n'a cependant pas été possible dans l'immédiat de confirmer ce chiffre.
Néanmoins, un représentant des services de sécurité ukrainiens (SBU), Markian Loubkivski, a avancé un bilan similaire sur sa page Facebook.
Selon le SBU, 10 séparatistes ont été tués dans les affrontements, ainsi que quatre membres du renseignement militaire russe (GRU).
Plus de 80 séparatistes ont été blessés, selon cette même source.
Côté ukrainien, peu d'informations ont filtré. Un représentant du département de la Santé de la région de Donetsk, Volodymyr Kolessnik, a seulement fait état de six civils et de 11 soldats blessés à Mariinka.
Un soldat ukrainien ouvre le feu avec un lance-grenades en direction des positions des séparatistes, le 30 mai près de Donetsk, dans l'Est du pays. Photo : AFP/VNA/CVN |
Peu après, des médecins ont indiqué que parmi ces six blessés, une femme était finalement décédée.
Recours aux armes lourdes
L'état-major a indiqué que les soldats ukrainiens avaient jusqu'à présent pu repousser l’attaque. Mais ils ont dû recourir "à de l'artillerie, qui se trouvait auparavant dans une zone éloignée conformément aux accords de paix de Minsk", a-t-il admis.
Les armes de calibre supérieur à 100 millimètres auraient normalement dû être retirées de la ligne de front selon ces accords.
Ces informations font craindre que les accords de Minsk, qui visaient à mettre fin à une crise qui a conduit à une confrontation sans précédent depuis la Guerre froide entre la Russie et les Occidentaux, ne volent en éclat.
Le conflit dans l'Est a fait plus de 6.400 morts depuis son déclenchement en avril 2014.
AFP/VNA/CVN