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La "troïka" des créanciers d'Athènes, François Hollande et Angela Merkel, lors d'une réunion le 1er juin à Berlin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La directrice générale du Fond monétaire international Christine Lagarde et le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi ont rejoint en toute discrétion le président français et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui étaient reçus à dîner par Angela Merkel, officiellement pour parler d'économie numérique.
À l'issue de leur réunion, peu avant minuit (22h00 GMT), la chancellerie a indiqué que les cinq participants entendaient "travailler avec beaucoup d'intensité" à ce dossier et rester "en contact étroit les prochains jours", aussi bien "entre eux qu'avec le gouvernement grec". En revanche, d'après une source diplomatique, ils n'ont pas appelé le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
Selon le quotidien Die Welt, les cinq participants voulaient pourtant définir "une position commune" pour faire aux Grecs "une ultime offre", et M. Tsipras aurait dû recevoir "un coup de fil de la troïka".
Ce sommet impromptu est intervenu alors que les négociations piétinent entre la Grèce et ses créanciers, les membres de l'UE et le FMI. Ces derniers réclament des réformes concrètes pour améliorer la compétitivité de l'économie grecque, et des mesures d'économies budgétaires, avant de débloquer une dernière tranche d'aide de quelque 7,2 milliards d'euros, sur les 240 milliards d'euros consentis depuis 2010.