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De la couleur noire de l’écorce de l’arbre Tnung, sans motif, lisses et brillantes, leurs céramiques sont très différentes de celles produites par les Kinh ou les autres ethnies du Vietnam. La matière première est de l’argile provenant du ruisseau DakT’Bang Giô, à 2 km du village. Elle est réputée pour sa souplesse, nécessaire à la bonne réalisation des produits artisanaux. Avant d’en prélever, les habitants organisent une fête cultuelle nécessitant le sacrifice d’un poulet et une jarre d’alcool.
Le procédé de fabrication des poteries est particulier mais ne nécessite que quelques outils simples : bambou, chiffons, feuilles et cailloux. Plusieurs facteurs entrent en jeu dans la réalisation d’un bel objet : emplacement de l’atelier, conditions météorologiques, température ambiante, temps et efforts consacrés. "Le métier de potier existe depuis longtemps chez les Bahnar. Cependant, au fil des décennies, cet artisanat a été peu à peu délaissé. Il est donc primordial de prendre des mesures afin de préserver ce trésor culturel", partage Mme Ngoc, une responsable de la province de Kon Tum.
Récolte de l’argile, matière première de la poterie. |
Pétrir l’argile est une étape essentielle de la fabrication de céramiques. |
Quelques poteries des Bahnar. |
L'un des étapes de la cuisson des poteries. |
Processus de coloration des poteries. |