Le texte a été adopté par 186 voix pour, deux contre (les États-Unis et leur allié Israël) et trois abstentions (Micronésie, Palau et Iles Marshall).
Lors d'un discours devant l'Assemblée générale, le ministre des Affaires étrangères cubain Bruno Rodriguez a accusé l'administration américaine d'avoir intensifié ces dernières années les restrictions imposées à son pays, pour ce qui relève du commerce et des relations économiques.
Le vote de le 25 octobre, a-t-il dit, souligne "l'isolement embarrassant d'un pays agresseur (les États-Unis) et la résistance héroïque d'un peuple qui refuse de renoncer à ses droits souverains".
Appliqué depuis février 1962, l'embargo américain contre Cuba interdit l'importation par l'île de tout produit contenant des éléments d'origine américaine, même via des pays tiers, qui encourent aussi des sanctions.
Selon M. Rodriguez l'embargo a coûté jusqu'ici plus de 975 milliards de dollars à Cuba.
L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, a déclaré quant à lui que les États-Unis menait une politique "d'étranglement économique" et appelé à "l'annulation, le plus rapidement possible, de ces pratiques anti-cubaines absurdes qui vont à l'encontre des réalités internationales".
Cuba s'est réjoui d'avoir remporté une "victoire écrasante" à l'Assemblée générale des Nations unies, qui a voté le 25 octobre à la quasi unanimité une résolution condamnant l'embargo imposé à l'île par les États-Unis depuis un demi-siècle.
"Victoire écrasante de Cuba à l'ONU, 186 pays votent contre le brutal blocus des États-Unis contre l'île", a affirmé le journal télévisé public de la mi-journée en diffusant l'intégralité du discours du ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez plaidant à New York en faveur de la résolution. Le site Internet du quotidien du Parti communiste de Cuba, Granma, s'est félicité de ce vote en soulignant que la communauté internationale avait ainsi réclamé au président américain Barack Obama qu'il "mette fin à une politique qui remonte à la Guerre froide".
AFP/VNA/CVN