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Une réunion sur Conseil de sécurité de l'ONU sur la crise en Ukraine, le 28 février à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les civils dans des endroits comme Marioupol, Kharkiv, Melitopol et ailleurs ont désespérément besoin d'aide, en particulier de fournitures médicales vitales", a dit le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, lors d'une réunion publique d'urgence du Conseil sur la crise humanitaire en Ukraine, qui a duré deux heures trente.
Une session à huis clos a suivi pendant une heure, réclamée par la France et le Mexique qui ont indiqué continuer à préparer un projet de résolution pour réclamer une "cessation des hostilités". Mais lors de ces discussions, Moscou a refusé catégoriquement toute mention "politique" non liée à l'aide humanitaire, ont confié des diplomates.
Pour un accès humanitaire sécurisé, "de nombreuses modalités sont possibles, mais cela doit se faire dans le respect des obligations des parties en vertu des lois de la guerre", a précisé Martin Griffiths, sans autre précision. "Les parties doivent veiller en permanence à épargner les civils, les habitations et infrastructures civiles dans leurs opérations militaires", a-t-il aussi déclaré.
"Cela comprend l'autorisation d'un passage sûr pour les civils quittant les zones d'hostilités actives sur une base volontaire, dans la direction de leur choix", a insisté le responsable onusien, alors que quatre des six couloirs humanitaires prévus par Moscou conduisent à la Russie ou au Bélarus.
À ce jour, l'ONU n'a aucune implication dans les "couloirs humanitaires" négociés entre Russie et Ukraine, pour que les civils puissent fuir en sécurité les combats, selon son porte-parole Stéphane Dujarric.