>>Libye : le PM désigné promet de parvenir à la réconciliation et à la stabilité
>>La conseillère de l'ONU pour la Libye exhorte les parties libyennes à maintenir le calme
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Le secrétaire général a exprimé sa profonde inquiétude vis-à-vis de la grave polarisation politique actuelle en Libye, qui comporte des risques importants pour la stabilité durement acquise du pays, a indiqué son service de presse dans un compte-rendu. Il a insisté sur la nécessité pour tous les acteurs de préserver le calme et a réitéré le rejet ferme par les Nations unies du recours à la violence, à l'intimidation et aux discours de haine.
La Chambre des représentants, le Parlement libyen, a accordé mardi 1er mars sa confiance à un nouveau gouvernement pour remplacer celui dirigé par M. Dbeibah. La nouvelle équipe gouvernementale a prêté serment jeudi 3 mars.
La Chambre des représentants avait retiré sa confiance au gouvernement de M. Dbeibah en septembre 2021 mais l'avait maintenu en tant que gouvernement intérimaire. Le 10 février 2022, elle a voté à l'unanimité la nomination de Fathi Bachagha en tant que nouveau Premier ministre.
Toutefois, M. Dbeibah avait déclaré que son équipe resterait en place jusqu'à la mise en place d'un gouvernement élu. Le 21 février, il a annoncé son intention d'organiser des élections générales en juin. Son gouvernement a accusé mardi la Chambre des représentants d'avoir approuvé le nouveau gouvernement "sans avoir atteint le quorum" lors de la session, confirmant qu'il continuerait à travailler et à préparer les élections de juin.
M. Guterres a exprimé mercredi 2 mars son inquiétude quant au vote de mardi 1er mars à la Chambre des représentants. Il s'est dit préoccupé par les informations selon lesquelles ce vote n'aurait pas respecté les normes de transparence ni les procédures attendues, et aurait comporté des actes d'intimidation avant la session.
Lors de l'appel téléphonique de vendredi, M. Guterres a estimé que l'impasse actuelle nécessitait un dialogue urgent pour trouver une voie consensuelle et a réitéré son soutien total aux efforts de médiation tels que ceux menés par sa conseillère spéciale pour la Libye, Stephanie Williams.
Xinhua/VNA/CVN