>>Le chef de l'ONU indigné par les tirs meurtriers de Casques bleus en RDC
>>RDC : nouvelles attaques par le M23 contre les casques bleus de l'ONU
Des soldats de la Mission de maintien de la paix de l'ONU, la MONUSCO, à Goma, le 26 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Des casques bleus revenant en RDC après une permission ont tué deux civils après s'être initialement vu refuser l'entrée dans le pays, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU.
Selon les premières informations disponibles, les casques bleus ont attendu toute la nuit dans une zone intermédiaire située entre le poste de sortie officiel de l'Ouganda et le poste d'entrée officiel de la RDC.
L'incident s'est produit le lendemain matin (dimanche 31 juillet) à Kasindi, dans la province du Nord-Kivu en RDC, a-t-il précisé. Les casques bleus auraient tué deux civils par balle, et en auraient blessé 15 autres.
Le porte-parole s'est contenté d'indiquer que les casques bleus étaient membres d'un contingent de la Brigade d'Intervention de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO).
Le commandant de la force onusienne a ordonné le placement en détention des casques bleus impliqués. Bien que M. Dujarric n'ait pas révélé le nombre ni la nationalité des casques bleus impliqués, il a déclaré que la mission avait contacté le pays concerné "en vue de conduire une enquête judiciaire nationale", et a annoncé que la MONUSCO avait aussi ordonné une enquête.
Plus de 12.000 casques bleus venus de dix pays sont déployés en RDC. Ces dernières semaines, les casques bleus dans le Nord-Kivu ont subi plusieurs attaques par des manifestants se plaignant de ne pas être suffisamment protégés des différents groupes armés qui terrorisent l'est du pays.
Le 26 juillet, un casque bleu et deux membres de la police des Nations unies ont été tués au cours d'une attaque contre la base de la MONUSCO à Butembo, dans le Nord-Kivu.
Xinhua/VNA/CVN