>>Des violences préélectorales font deux morts au Sénégal
>>Sénégal : les prix des hydrocarbures et de l'électricité restent bloqués
Ville de Thiès au Sénégal. |
Photo : CTV/CVN |
Huit coalitions sont en lice pour ce scrutin qui se déroulera dans 15.500 bureaux de vote et 7.000 lieux de vote de 08h00 à 18h00.
Il s'agit de la coalition Bokk Gis Gis/Liggey, la coalition Naataange Askan Wi, la coalition Alternative pour une assemblée de rupture, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, mouvance présidentielle), la coalition Buntu Bi, la coalition Les Serviteurs, la grande coalition Wallu Sénégal et la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, opposition). Le ministère de l'Intérieur et le Conseil constitutionnel ont rejeté "pour non-respect de certaines dispositions du Code électoral'' la liste des suppléants au scrutin proportionnel présentée par la coalition BBY et la liste des titulaires présentée par la coalition YAW.
Démarrée le 10 juillet à minuit, la campagne électorale qui a pris fin vendredi 29 juillet à minuit, a été marquée en certains endroits par des scènes de violence entre des militants de la coalition présidentielle et ceux de l'opposition.
Les dernières élections législatives au Sénégal remontent à 2017 et la législature sortante est largement dominée par la coalition présidentielle BBY, qui compte 125 députés soutenant le président Macky Sall. Plusieurs organisations et institutions internationales ont envoyé des observateurs, à l'instar de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui en a déployé 40, dirigés par Kadré Désiré Ouédraogo, ex-président de la Commission de cette organisation régionale.
La secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a aussi dépêché une mission électorale, conduite par l'ancien Premier ministre santoméen Patrice Emery Trovoada.
Xinhua/VNA/CVN