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Le navire Diciotti, patrouilleur des gardes-côtes italiens, et ses passagers, à Catane, le 21 août. |
Photo: Reuters/VNA/CVN |
Le navire Diciotti mouille dans le port sicilien de Catane depuis le 20 août. Plus de 100 de ses passagers ont toujours interdiction de débarquer sur le sol italien alors que Rome espère parvenir à une solution avec d'autres États de l'UE en vue de leur accueil.
Les mineurs et ceux ayant besoin en urgence de soins médicaux ont été autorisés à débarquer.
"Historiquement, l'Europe a toujours reconnu l'obligation fondamentale ainsi que le devoir moral et légal de venir en aide aux personnes fuyant la guerre, la violence et la persécution", a indiqué le patron du HCR, Filippo Grandi, dans un communiqué.
"Le temps est venu de faire cesser le va-et-vient entre les pays qui rivalisent dans le nivellement par le bas pour savoir qui peut prendre le moins de responsabilité envers les personnes secourues en mer", a ajouté M. Grandi.
La situation des migrants bloqués à bord du Diciotti a relancé de vives discussions sur la question migratoire au sein de l'UE.
Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini avait auparavant déclaré que son pays "ne veut plus accepter d'immigrants illégaux", tandis que le vice-Premier ministre italien Luigi Di Maio a menacé vendredi 25 août de suspendre la contribution de Rome au budget de l'UE si celle-ci ne parvenait pas à trouver de solution à la répartition de ces migrants.