L’ONU appelle l’Asie du Sud-Est à déployer des mesures de relèvement

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé les pays de l’Asie du Sud-Est à régler les inégalités et à construire l’économie verte pour se relever efficacement de la pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19).

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Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
Photo : ONU/CVN

Dans le message du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres pour le lancement de la note d’orientation sur l’impact du COVID-19 sur l’Asie du Sud-Est, à New York, jeudi 30 juillet, le chef de l’ONU a déclaré que le relèvement de la région reposera sur quatre priorités.

"Premièrement, il faut s’attaquer aux inégalités sur le plan des revenus, des soins de santé et de la protection sociale et prévoir donc des plans de relance à court terme et des changements politiques à long terme", a-t-il précisé.

"Deuxièmement, il faut réduire la fracture numérique, pour ne laisser aucune personne et aucune communauté de côté, dans un monde chaque jour plus connecté", a-t-il indiqué.

"Troisièmement, il faut rendre l’économie plus verte, créer des emplois d’avenir et décarboniser l’économie, qui dépend encore trop du charbon, et d’autres industries dépassées", a poursuivi le chef de l’ONU.

"Quatrièmement, il faut défendre les droits humains, protéger l’espace civique et promouvoir la transparence, éléments qui font tous partie intégrante d’une riposte efficace", a-t-il ajouté.

La réalisation des objectifs de développement durable

Selon le secrétaire général, ces mesures doivent favoriser la promotion de l’égalité des genres et la lutte contre la montée des violences de genre, et faire participer les femmes à tous les aspects des plans de relance.

Cela permettra d’atténuer les effets disproportionnés de la pandémie sur les femmes, une des meilleures façons de garantir un relèvement durable, rapide et inclusif pour tous.

Comme ailleurs dans le monde, la crise du nouveau coronavirus a eu de graves conséquences sanitaires, économiques et politiques en Asie du Sud-Est, frappant durement les personnes les plus exposées.

La pandémie a non seulement mis à nu de profondes inégalités et des failles dans la gouvernance, mais aussi montré qu’il était impératif de suivre une voie de développement durable. Elle a également révélé de nouvelles menaces, notamment à la paix et à la sécurité.

L’Asie du Sud-Est a pris des mesures de confinement qui lui ont épargné les souffrances et les bouleversements subis ailleurs. Les gouvernements ont agi promptement pour enrayer la pandémie et éviter le pire. La coopération à l’échelle régionale a été solide dans de multiples secteurs.

"La région a encore beaucoup à faire, mais elle dispose de capacités formidables. L’ONU est fermement attachée au partenariat avec les pays d’Asie du Sud-Est et continuera d’aider à placer la région sur la voie de la réalisation des objectifs de développement durable et d’un avenir pacifique pour tous", a déclaré le secrétaire général.

L’ONU appuie l’action menée face à la crise et pour le relèvement, fournit des articles médicaux, soutient les programmes de protection sociale, aide les migrants retournant dans leur pays et lutte contre la montée des violences faites aux femmes et aux enfants.


VNA/CVN

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