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La violence sexuelle liée aux conflits est un risque global, ancien et universel, selon l’ONU. |
Dans son exposé devant le Conseil de sécurité, Mme Wallstrom a souligné que des mécanismes de prévention avaient été établis par une large coalition et un ensemble d'acteurs comme les forces de maintien de la paix, les promoteurs de la paix, les procureurs aux tribunaux des crimes de guerre et un large éventail d'autres acteurs en matière de protection. Elle a noté que le Conseil de sécurité a changé la façon de penser le viol, et la violence sexuelle est désormais considérée comme une menace contre la sécurité.
"Je rappelle que ce Conseil a déjà changé sa perception des viols... Aujourd’hui, la violence sexuelle est perçue comme une véritable menace contre la sécurité", a indiqué Mme Wallstrom, en ajoutant : "Cela a donné de la crédibilité aux victimes et au final, c'est pour ce genre de transformation des mentalités que nous travaillons".
Le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, est également intervenu devant le Conseil de sécurité en assurant que le Département des opérations de maintien de la paix a travaillé étroitement avec le bureau de Mme Wallstrom et avec le haut-commissariat sur le terrain et de promouvoir une meilleure coordination.
Selon lui, les violences sexuelles continuent d'être une tactique de guerre, particulièrement contre les femmes et les enfants malgré "la condamnation universelle et répétée". La protection des civils contre les violences sexuelles est un élément clé de la protection des mandats civils des opérations de maintien de la paix, a-t-il rappelé. L'émancipation des femmes dans les États fragiles restait fondamentale pour éradiquer la discrimination, l'inégalité et la violence fondée sur le genre, a ajouté M. Ladsous.
XINHUA/VNA/CVN