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Une distribution de sacs de farine par le PAM à Debark, à 90 km de Gondar, dans le Nord de l'Éthiopie, le 15 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces détentions interviennent au lendemain d'arrestations d'employés éthiopiens de l'ONU, en pleine intensification des efforts diplomatiques pour mettre fin à ce conflit entre rebelles tigréens et forces progouvernementales qui dure depuis un an.
"Nous confirmons que 72 chauffeurs contractuels engagés par le PAM sont détenus à Semera. Nous sommes en contact avec le gouvernement éthiopien afin de comprendre les raisons de leur détention", a affirmé un porte-parole de l'ONU.
"Nous plaidons auprès du gouvernement pour assurer leur sécurité et l'entière protection de leurs droits légaux et humains", a ajouté ce porte-parole.
La veille, 22 employés éthiopiens de l'ONU ont été arrêtés par les autorités après un vaste coup de filet ayant ciblé des Tigréens dans la capitale, Addis Abeba.
Six d'entre eux ont été libérés mais seize restaient en détention mardi soir 9 novembre, selon le porte-parole de l'organisation à New York, Stéphane Dujarric.
Ces arrestations font suite à l'état d'urgence décrété la semaine dernière par le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed, alors que les combattants opposants ont menacé de marcher sur la capitale.
Aucune information relative à l'origine ethnique des chauffeurs détenus à Semera n'était disponible dans l'immédiat, mais l'ONU a par le passé engagé des Tigréens pour transporter de l'aide vers la région, où plusieurs centaines de milliers de Tigréens vivent dans la faim.
Seule 15% de l'aide nécessaire a pu y parvenir, via Semera, selon des estimations de l'ONU.
AFP/VNA/CVN