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Le pétrolier battant pavillon britannique "Stena Impero", le 20 juillet en Iran. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous allons désormais chercher à mettre en place une mission de protection maritime dirigée par les Européens pour soutenir un passage sûr à la fois pour les équipages et les cargos dans cette région vitale", a déclaré le diplomate Jeremy Hunt devant les députés britanniques.
Il a ajouté qu'il voulait que cette mission soit opérationnelle "aussi vite que possible".
Cette mesure ne fait "pas partie de la politique des États-Unis de pression maximum sur l'Iran parce que nous restons déterminés à préserver l'accord nucléaire iranien", a précisé le ministre.
Les relations entre Téhéran et Washington se sont envenimées depuis le retrait unilatéral américain, en mai 2018, de cet accord international limitant le programme nucléaire iranien conclu en 2015.
En annonçant une présence internationale accrue dans le Golfe, Jeremy Hunt a expliqué qu'il avait pris cette décision "le cœur lourd" et que Londres ne "cherche pas la confrontation".
Il s'agit, a expliqué le ministre, de protéger la "liberté de navigation, en gardant à l'esprit qu'un cinquième du pétrole mondial, un quart de son gaz naturel liquéfié (...) passent par le détroit d'Ormuz chaque année".
De son côté, le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabii, a affirmé lundi 22 juillet que la saisie du pétrolier "était une mesure légale" nécessaire pour "assurer la sécurité régionale".