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Des agents de santé donnent aux gens un vaccin contre le COVID-19 à Tunis, en Tunisie, le 8 août 2021. |
Avec la baisse importante du nombre de nouveaux cas de COVID-19, de nombreux pays ont décidé d'alléger leurs mesures de surveillance et de quarantaine prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie.
Même s'il est important pour les pays de rouvrir leur économie et de reprendre une vie sociale, les pays doivent être prudents et prendre en considération les risques éventuels, a déclaré Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, lors d'une conférence de presse en ligne.
Alors que le nombre de cas de COVID-19 a diminué à travers le continent depuis le pic de la quatrième vague causée par le variant Omicron au début du mois de janvier 2022, plusieurs pays africains se sont tournés vers une recherche des cas contacts prioritaires, ce qui implique de ne suivre que les personnes présentant un risque élevé d'infection ou développant une forme grave de la maladie, selon l'OMS.
Sur la base de l'analyse de données en accès libre, l'OMS constate qu'au 15 mars 2022, 22 pays africains n'effectuaient plus aucune recherche des cas contacts, au moment où seulement 13 pays effectuaient une surveillance de l'ensemble des cas.
"Il est inquiétant de constater que près de la moitié des pays d'Afrique ont cessé de procéder à la recherche des cas contacts", a déclaré Mme Moeti.
D'après l'OMS, la couverture vaccinale reste loin derrière le reste du monde, avec seulement 15,6% de la population entièrement vaccinée.
"La pandémie n'est pas encore terminée et les mesures de prévention devraient être assouplies avec prudence, avec une évaluation par les autorités sanitaires des risques par rapport aux bienfaits attendus. Alléger les mesures de santé publique ne signifie pas relâcher les efforts de vigilance pandémique", a-t-elle conclu.
Xinhua/VNA/CVN