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L’OMS est particulièrement préoccupée par les risques que présente ce virus pour les groupes vulnérables. |
"L'Europe reste l'épicentre de cette épidémie croissante, avec 25 pays signalant plus de 1.500 cas, soit 85% du total mondial", a fait savoir M. Kluge, soulignant que l'amplitude de cette épidémie représentait un véritable risque. "Plus longtemps le virus circulera, plus il s'étendra et plus forte sera la prise de la maladie dans les pays non endémiques", a-t-il souligné.
D'après M. Kluge, la variole du singe est endémique depuis des décennies dans certaines régions de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale tandis que le reste du monde n'y a pas été confronté.
"Nous avons une nouvelle fois constaté avec quelle facilité et quelle rapidité un problème pour une partie du monde peut devenir un problème pour nous tous, et constaté que nous devions travailler tous ensemble pour assurer une réponse coordonnée qui soit juste pour chacun d'entre nous", a-t-il poursuivi.
Le responsable a également mis l'accent sur l'importance d'identifier et de soutenir les personnes en contact étroit avec les malades, ainsi que de procéder à une autosurveillance pendant 21 jours afin de détecter tout symptôme précurseur de la variole du singe, tel que la fièvre.
L'OMS a annoncé mardi 14 juin que son Comité d'urgence se réunirait la semaine prochaine pour déterminer si l'actuelle propagation de la variole du singe dans des pays non endémiques constitue ou non une urgence de santé publique de portée internationale.
Xinhua/VNA/CVN