La 170e session du Conseil de la FAO se déroule du 13 au 17 juin à son siège à Rome. |
Photo : FAO/CVN |
Ces stratégies visent à accélérer la mise en œuvre du Cadre stratégique 2022-2031 de la FAO qui permettra de transformer les systèmes agroalimentaires et promouvoir un monde où chacun jouirait de la sécurité alimentaire, comme l’envisage le Programme de développement durable à l’horizon 2030, a indiqué la FAO dans un communiqué.
La stratégie relative au changement climatique orientera les activités de la FAO visant à prêter un appui renforcé aux membres afin qu’ils puissent concrétiser leurs ambitions en matière de lutte contre le changement climatique dans les systèmes agroalimentaires et mettre en œuvre l’Accord de Paris, a souligné l'organisation onusienne, ajoutant que celle de l'innovation et la science bénéficiera aux milliards de petits producteurs qui ont besoin de toute urgence d'être encadrés scientifiquement pour qu'ils puissent devenir acteurs dans la transformation de nos systèmes agroalimentaires.
Les écosystèmes terrestres et aquatiques résilients et productifs sont au fondement des systèmes agroalimentaires durables.
Les dernières données scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies confirment les risques climatiques indiscutables et sans précédent auxquels la planète est confrontée en raison de l’intensification des canicules, des fortes précipitations, des sécheresses graves, des incendies et des cyclones tropicaux.
L’augmentation des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes a déjà provoqué des dégâts sur l’économie, a exposé des millions de personnes à l’insécurité alimentaire aiguë et a fait reculer la sécurité de l’approvisionnement en eau.
Les petits États insulaires en développement (PEID) sont particulièrement en danger en raison de l’augmentation des températures océaniques, de l’acidification des océans et de la hausse du niveau de la mer.
Selon la FAO, la science et l'innovation sont des moteurs puissants pour transformer les systèmes agroalimentaires et éliminer la faim et la malnutrition.
Il faut toutefois qu’elles soient accompagnées d’institutions fortes, d’une bonne gouvernance, de volonté politique, de cadres réglementaires propices et de mesures efficaces de nature à promouvoir l’équité parmi les acteurs des systèmes agroalimentaires, a conclu l'organisation.
APS/VNA/CVN